Tosa (cuirassé)

Le Tosa (土佐) était un cuirassé de la Marine Impériale Japonaise. Conçu par Yuzuru Hiraga, il devait être le navire de tête de deux navires de 40 540 t de classe Tosa. Les cuirassés auraient été armés avec dix canons de 410 mm (16,1 inches), et auraient rapproché le Japon de son objectif d'une flotte "huit-quatre" (de huit navires de guerre et quatre croiseurs de bataille). Cependant, après la Conférence Navale de Washington et la signature du Traité Naval de Washington, tous les travaux sur le navire ont été arrêtés. Le navire devant être détruit conformément aux termes du traité, le Tosa, incomplet, a ensuite été soumis à différents tests pour évaluer l'effet des armes japonaises avant d'être sabordé le .

Pour les articles homonymes, voir Tosa.

Tosa

Le Tosa en 1922, après que sa construction a été arrêtée à la suite du traité naval de Washington.
Type Cuirassé
Classe Tosa
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Chantier naval Mitsubishi, Nagasaki[1]
Quille posée
Lancement
Statut Non terminé, coulé comme cible le
Équipage
Équipage 1 400 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 30,5 m
Maître-bau 9,40 m
Propulsion 4 hélices
Turbines à engrenage Curtis
12 chaudières Kampon
Puissance 91 000 ch

Conception et construction

Conçu par Yuzuru Hiraga, le Tosa était destiné à faire partie d'une flotte japonaise "Huit-quatre", composée de huit cuirassés et de quatre croiseurs de bataille, le successeur de la proposition de flotte « Huit-huit ». Tosa et son sister-ship Kaga ont été prévus pour être le deuxième ensemble de cuirassés haute vitesse (après le classe Nagato) dans le cadre du plan, et dont la construction a été approuvée au cours de la diète du Japon du concernant l'autorisation de construction des navires de guerre. L'ingénierie des modèles pour les deux navires a été effectuée par les ingénieurs de la marine japonaise en 1919. Basé sur des études japonaises de l'expérience britannique lors de la bataille du Jutland, les navires furent conçus pour inclure de nouvelles fonctionnalités sur des conceptions précédentes, notamment l'accroissement de la vitesse-vapeur, malgré l'augmentation du tonnage, le rinçage des ponts, et le blindage incliné[2],[3],[4].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) David C. Evans et Mark R. Peattie, Kaigun : strategy, tactics, and technology in the Imperial Japanese Navy, 1887–1941, Annapolis (Maryland), Naval Institute Press, , 661 p. (ISBN 0-87021-192-7, OCLC 36621876)
  • (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
  • (en) Eric Lacroix et Linton Wells, Japanese Cruisers of the Pacific War, Annapolis (Maryland), Naval Institute Press, , 882 p. (ISBN 0-87021-311-3, OCLC 21079856)
  • (en) Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City (New York), Doubleday, (ISBN 0-385-01268-3, OCLC 202878)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de l’Empire du Japon
  • Portail du monde maritime
  • Portail de l’histoire militaire
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.