Touki Bouki
Touki Bouki est un film sénégalais réalisé par Djibril Diop Mambéty, sorti en 1973. C'est le troisième film du réalisateur[1].
Réalisation | Djibril Diop Mambety |
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Scénario | Djibril Diop Mambety |
Acteurs principaux |
Magaye et Mareme Niang Aminata Fall, Ousseynou Diop |
Pays de production | Sénégal |
Genre | Drame |
Durée | 95 minutes |
Sortie | 1973 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Mory, un berger venu à Dakar vendre son troupeau, rencontre Anta, une étudiante à l'université. Ensemble, ils chevauchent une moto montée avec le crâne d'une vache et rêvent de partir en France, de quitter le Sénégal et l'Afrique. Tous les moyens sont bons pour trouver l'argent pour le voyage. Mory vole des vêtements et de l'argent d'un riche homosexuel qui l'avait invité chez lui. Mais au moment de partir, Anta prend le bateau pour l'Europe et Mory quant à lui, reste et retourne à ses racines[2].
Fiche technique
- Titre original : Touki Bouki (Le voyage de la Hyène)
- Réalisation : Djibril Diop Mambéty
- Scénario : Djibril Diop Mambéty
- Musique : Joséphine Baker, Mado Robin, Aminata Fall
- Image : Pap Samba Sow, Georges Bracher
- Son : El Hadji Mbow
- Montage : Siro Asteni, Emma Mennenti[3]
- Studios de Production : Cinegrit, Studio Kankourama
- Distribution : International Film Circuit
- Année de sortie : 1973
- Pays d'origine : Sénégal
- Langue : Wolof
- Durée : 95 minutes
Distribution
- Aminata Fall : Tante Oumy
- Ousseynou Diop : Charlie
- Magaye Niang : Mory
- Mareme Niang : Anta
Réception
Le Monde le qualifie de chef-d'œuvre du nouveau cinéma: « A mi-chemin du Français Jean-Luc Godard et du Brésilien Glauber Rocha, le film, brillante allégorie coloriste s’autorisant toutes les libertés narratives, offre une radiographie inquiétante du Sénégal postcolonial. »[4]
Récompenses et distinctions
- Récompenses
- Prix de la critique internationale au Festival de Cannes en 1973
- Prix de la FIPRESCI au Festival international du film de Moscou
- Lien (en) 8e Festival du Film Moscou
- Touki Bouki est classé 52e par le magazine Empire magazine's "The 100 Best Films Of World Cinema" in 2010[5].
Notes et références
- Olivier Barlet, « Touki bouki : de quelle hyène parle-t-on ? », sur Africultures, (consulté le )
- « Touki Bouki (Djibril Diop Mambéty) – trigon-film » (consulté le )
- « Movie Review - Touki-Bouki - Review/Film; A Dream Of Escape To Paris », NYTimes.com, (consulté le )
- « « Le Fanfaron », « Easy Rider », « Mad Max Fury Road » : 8 films pour prendre la route », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « The 100 Best Films Of World Cinema », Empire
Voir aussi
Mille soleils, un documentaire de la nièce du réalisateur, Mati Diop, sur ce qu'est devenu Magaye Niang/Mory.
Liens externes
- « Touki-bouki by Djibril Diop Mambety on VoD - LaCinetek » (consulté le )
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
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