Tour de Bonvouloir
La tour de Bonvouloir est l'un des derniers éléments encore en élévation de l'ancien château de Bonvouloir de la fin du XVe siècle, qui se dresse sur le territoire de l'ancienne commune française de Juvigny-sous-Andaine dans le département de l'Orne, en région Normandie.
Type | |
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Partie de | |
Fondation | |
Style | |
Patrimonialité |
Classé MH () |
État de conservation |
Partiellement détruit (d) |
Adresse |
La Tour de Bonvouloir, cour de la Tour-de-Bonvouloir et Le Petit Clos Juvigny Val d'Andaine, Orne France |
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Coordonnées |
48° 33′ 51″ N, 0° 29′ 57″ O |
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Les vestiges de l'ancien château sont classés aux monuments historiques.
Localisation
La tour de Bonvouloir est située, en limite de la forêt d'Andaine, à 1,6 kilomètre au nord-nord-est de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Juvigny-sous-Andaine au sein de la commune nouvelle de Juvigny Val d'Andaine, dans le département français de l'Orne.
Historique
Le château est érigé, en 1485, par Guyon Essirard (Guyon Eschirat), conseiller et maître d'hôtel de René duc d'Alençon. En 1515, il échoit à la famille Achard de Bonvouloir[1], qui compta plusieurs gouverneurs de la ville de Domfront.
Description
Du château, il n'en subsiste, pour l'essentiel, qu'une grosse tour d'angle fortifiée à mâchicoulis sur corbeaux, flanquée d'une très haute et mince tourelle cylindrique de guet[2], haute de 26 mètres[note 1], coiffée d'une toiture en cloche est soutenue par une corniche à modillons. Un escalier de pierre permet d'accéder au sommet, d'où l'on découvre les environs.
À ses côtés se trouvent, les restes d'une autre tour, transformé en colombier, le puits profond de 33 mètres ainsi qu'une ancienne chapelle reconvertie en maison d'habitation pendant un temps — d'où la présence d'une cheminée —, l'étang et le verger.
Protection
Les vestiges de l'ancien château, notamment : l'assiette de l'ancien château et les parcelles limitrophes comprenant les fossés et les jardins ; la tour dite Le Phare ; le colombier ; le puits ; les façades et les toitures de l'ancienne chapelle, de la grange et des communs attenants ainsi que du bâtiment du XVIIIe siècle siècle à l'angle nord-est des fossés sont classés par arrêté du 4 juillet 1995[3].
Les inscriptions par arrêtés des et ont été annulées.
Visite
La visite en est libre de l'extérieur toute l'année[4].
Notes et références
Notes
- Ces fines vigies ou guettes, très prisé au XVe siècle, ont pratiquement toutes disparues du fait de leur fragilité. Il subsiste notamment celles de Billy, Olite (Dordogne) et Beynac, Castelnau-de-Lévis, la « Lanterne » de Rochecorbon.
Références
- Philippe Seydoux (photogr. Serge Chirol), La Normandie des châteaux et des manoirs, Strasbourg, Éditions du Chêne, coll. « Châteaux & Manoirs », , 232 p. (ISBN 978-2851087737), p. 218.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 147.
- « Ancien château de Bonvouloir », notice no PA00110830, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La tour de Bonvouloir.
Voir aussi
Bibliographie
- Les remparts de Bonvouloir, par Gilloudifs.
- La Tour de Bonvouloir.
- Le site de La Tour de Bonvouloir et de La Basse Cour.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 631.
- Sources Base Mémoire :
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- (en) Legend of the Tour de Bonvouloir sur normandythenandnow.com.
- (fr) La grande surprise d'Hugues dans la forêt des Andaines; Une légende de L'Orne
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