Tourisme solidaire

Le tourisme solidaire s’inscrit dans les principes du tourisme responsable et du tourisme équitable, il est un type de tourisme alternatif.

Pour les articles homonymes, voir Tourisme (homonymie).

Dans ce sens, l’activité touristique est respectueuse de l’environnement naturel et culturel, privilégie la rencontre et l’échange, participe de manière éthique au développement local.

Toutefois, le tourisme solidaire va plus loin : l'activité ne profite pas qu'à un seul individu, elle concerne un groupe de personnes impliquées dans un projet. Pour qu'un projet soit réellement solidaire, donc profite à toutes les personnes impliquées, la distribution des ressources et des tâches doit être discutée localement de manière collective entre tous les membres du projet.

Ritimo, un réseau d'information spécialisé sur la solidarité, en propose la définition suivante[1] :

« Le tourisme solidaire, s'inscrivant à la fois dans une perspective "responsable" et "équitable", mais plus directement associé à des projets de solidarité : soit que le voyagiste soutienne des actions de développement, soit qu'une partie du prix du voyage serve au financement d'un projet de réhabilitation ou d'un projet social. »

Cas concrets

Dans certains cas, l’organisateur ou le voyagiste soutient des actions de développement grâce à une partie du prix du séjour. Ces actions existent presque exclusivement entre les touristes du nord et les populations du sud. Cette approche reste toutefois insuffisante pour définir le tourisme solidaire, le voyage en lui-même devant utiliser des prestataires de service non pas privés mais collaboratifs : Coopérative agricole, indigène, groupement de villageois, association de femmes, associations de structures d'accueil, etc.

En règle générale, une partie des ressources (ou toute lorsque les frais et charges sont payés) sert le projet collectif dans lequel l’hôte est intégré. Cette donnée est souvent difficilement vérifiable par une personne étrangère à la structure. La distribution des ressources est en règle générale, bien mieux appliquée, en toute honnêteté et transparence, lorsque c'est le groupe entier qui en décide, d'où la force de ce concept.

Une autre forme de solidarité consiste en un tourisme participatif où le visiteur, volontaire, participe physiquement à un projet pour une période définie.

Avenir

Le tourisme solidaire est une activité encore marginale, toutefois il suscite de vrais espoirs[Interprétation personnelle ?] car il permet d’apporter une redistribution plus juste des ressources. De nombreux réseaux de coopératives, associations, villages et ONG s’organisent de par le monde pour accueillir au sein de leur organisme des visiteurs, qui peuvent vivre une véritable expérience au cœur du projet. Le touriste découvre ainsi la réalité d'un pays en nouant une relation plus saine et équitable avec les autochtones. De nombreux réseaux et portails internet se sont récemment créés en France, et apportent une visibilité essentielle au voyage solidaire[réf. souhaitée].

Notes et références

Articles connexes

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Lamic, Tourisme durable : de l'utopie à la réalité, Chambéry, Kalo taxidi, , 440 p. (ISBN 978-2-490038-06-0, OCLC 1129118243), p. 308
  • Jean-Pierre Lamic, Ecotourisme et tourisme solidaire : 35 ans à la rencontre de l'Autre, Chambéry, Kalo taxidi, , 240 p. (ISBN 978-2-490038-03-9, OCLC 1079839463)
  • Bernard Schéou, Du tourisme durable au tourisme équitable quelle éthique pour le tourisme de demain?, De Boeck, (ISBN 978-2-8041-0833-5, OCLC 690595426)

Liens externes

  • Portail du tourisme
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