Tous peuvent me tuer
Tous peuvent me tuer est un film français réalisé par Henri Decoin en 1957.
Tous peuvent me tuer
Réalisation | Henri Decoin |
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Scénario | André Versini |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Sofradis |
Pays de production |
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Genre | Drame |
Durée | 102 minutes |
Sortie | 1957 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Après avoir volé les bijoux de la passagère d’une voiture dont ils ont agressé le chauffeur, des malfrats dissimulent les bijoux volés dans le socle d'une statue. La police les arrête pour l'effraction d'une distillerie dans laquelle ils ont simulé une beuverie pour se doter d'un alibi les disculpant de toute participation au vol. Ils sont alors condamnés à un an de prison, après quoi ils pourront récupérer le butin dissimulé. Mais à la Prison Saint-Pierre, les choses tournent mal ; les comparses sont en effet mystérieusement éliminés les uns après les autres, sauf un qui craint lui-même pour sa vie[1].
Fiche technique
- Titre original : Tous peuvent me tuer
- Réalisation : Henri Decoin, assisté de Michel Deville, Edmond Agabra et Philippe de Broca (stagiaire)
- Scénario original : André Versini
- Adaptation : André Versini, Albert Simonin, Henri Decoin
- Dialogues : Albert Simonin
- Décors : Raymond Gabutti, assisté de François de Lamothe
- Photographie : Pierre Montazel
- Opérateur : Robert Foucard, assisté de Raymond Menvielle et René Chabal
- Musique : Jean Marion (éditions : Elysées Melody)
- Montage : Claude Durand, assisté de Marie-Louise Barbereau
- Son : Julien Coutellier, assisté de André Soler (Recording) et Jacques Bissière (Perchman)
- Maquillage : Yvonne Fortuna
- Photographe de plateau : Marcel Bouguereau
- Script-girl : Annie Rozier
- Régisseur général : Pierre Caudrelier
- Régisseur extérieur : Maurice Jumeau
- Accessoiriste : Marcel Dosnon, Basile Morose
- Habilleuse : Lily Caudrelier
- Production : Sofradis (Paris) et Da Ma Cinématografica (Rome)
- Distribution : Sofradis
- Producteur : Georges Sénamaud
- Producteur délégué : Albert Mazaleyrat
- Tirage : Laboratoire Eclair
- Tournage : du au , studios Pathé et Eclair
- Pays :
France
- Format : Noir et blanc - pellicule 35 mm - système sonore Omnium Sonore
- Genre : Film policier
- Durée : 102 min
- Sortie en salles :
- Visa d'exploitation : 18.017
Distribution
- Anouk Aimée : Isabelle, la fiancée d'Antoine
- François Périer : le directeur de la prison
- Eleonora Rossi Drago : la femme du directeur
- Peter van Eyck : Cyril Glad, guide touristique
- Dario Moreno : Luigi Falconi, barman
- Francis Blanche : La Bonbonne, un gardien
- Pierre Mondy : Emile Chanu, le détenu coiffeur
- Jean-Claude Brialy : un inspecteur enquêteur
- André Versini : Antoine Lefébure dit : Tony, marchand ambulant
- Pierre Dudan : Fernand, le détenu mouchard
- Franco Fabrizi : Karl Herman, veilleur de nuit
- Josselin : le détenu "banquier"
- Pierre-Louis : Gaston Berlioux, professeur
- Jean-Pierre Marielle : Jérôme, un détenu
- Albert Michel : le brigadier Bricard, un gardien
- Mario David : le détenu au paquetage
- Albert Daumergue : un consommateur
- André Chanu
- Gérard Dorsen: le second inspecteur enquêteur
- Michèle Drey : la mère d'Isabelle
- Charles Gérard : un détenu
- Michel Isella
- Louis Lalanne : le détenu qui se fait raser
- Jean Olivier / Olivier Darrieux : un gardien
- Henri Riou
- Louis Viret : le patron du bistrot qui chante l'air de Figaro
Autour du film
- On peut voir un moment la caméra de Decoin s'attarder sur une affiche du film "Un condamné à mort s'est échappé" film de Robert Bresson sorti au moment du tournage du film. Pourtant, les deux réalisateurs ne partageaient pas la même esthétique cinématographique.
- Le générique de début prévient que l'objet du film n'est pas de montrer une vision réaliste de l'univers carcéral. Les scènes de prison sont censés se dérouler à la Prison Saint-Pierre qui à l'époque était désaffectée à la suite de la construction des Baumettes.
- Alors que le film se déroule à Marseille, personne n'y parle avec l'accent local.
- Le film a été réédité en 2009 chez René Chateau Vidéo.
Notes et références
- Jean de Baroncelli, « Deux films d’Henri Decoin : " Tous peuvent me tuer " et " Charmants Garçons " », Le Monde, (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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