Tout est pardonné (film)

Tout est pardonné est un film dramatique franco-allemand réalisé par Mia Hansen-Løve, sorti le .

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Tout est pardonné

Réalisation Mia Hansen-Løve
Scénario Mia Hansen-Løve
Acteurs principaux

Paul Blain
Constance Rousseau
Marie-Christine Friedrich

Pays de production France
Allemagne
Genre Film dramatique
Durée 105 min
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Vienne, en 1995, Victor habite avec Annette et leur fille Pamela, six ans. Victor, écrivain et journaliste, fuit le travail, s'abîme dans l'oisiveté et passe le plus clair de son temps à l'extérieur.

Au vu de la dégradation de leur couple, sa compagne Annette et lui décident de retourner à Paris, où le contexte semble plus favorable à leur épanouissement. Pourtant, lors de son arrivée en France, Victor sombre de nouveau et habite chez une droguée, en s'adonnant lui-même à ses addictions. Son couple avec Annette se délite, et celle-ci quitte Victor, puis disparaît avec leur fille.

Onze ans plus tard, Pamela a dix-sept ans et vit à Paris, toujours chez sa mère. Elle apprend un jour que son père y est aussi et décide de le revoir.

Fiche technique

Distribution

Projet et réalisation

Tout est pardonné est le premier long-métrage de Mia Hansen-Løve, qui, après des cours d'art dramatique, a été critique aux Cahiers du cinéma. Le film est dédié à la mémoire du producteur Humbert Balsan, qui s'est donné la mort durant la période d'écriture du projet et dont la réalisatrice était amicalement proche (son deuxième film, Le Père de mes enfants (2009), sera entièrement basé sur la vie de Balsan).

Le film est tourné à Vienne en Autriche, à Paris et en Corrèze.

Accueil de la critique

Ce premier film de Mia Hansen-Løve est très bien accueilli par la critique. Jean-Marc Lalanne dans Les Inrocks y voit un « film bouleversant » sur la « douleur et réconciliation entre un père et une fille » porté par une jeune actrice, Constance Rousseau, « toute en grâce délicate et fragilité de porcelaine[1] ». Jacques Mandelbaum est particulièrement enthousiaste dans Le Monde, soulignant l'aboutissement du film, rare selon lui pour une première œuvre, auquel il attribue les qualités d'« élégance, limpidité, profondeur [à la] stupéfiante justesse de la mise en scène, aussi précise, sensible et fulgurante qu'un rayon laser » grâce notamment à l'usage des temporalités et des ellipses[2].

Distinctions

Récompenses

Nomination

Sélection

Notes et références

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