Rêves en cage

Rêves en cage (Train of Dreams) est un docufiction canadien réalisé à l'Office national du film du Canada par John N. Smith, sorti en 1987[1],[2]. Cette fiction aux allures de documentaire remporte notamment le Prix L.-E. Ouimet-Molson du Meilleur long métrage québécois, devenant alors le premier long métrage en langue anglaise à remporter ce prix[3].

Rêves en cage

Titre original Train of Dreams
Réalisation John N. Smith
Scénario John N. Smith
Sally Bochner
Sam Grana
Musique Malcolm Mackenzie
Acteurs principaux

Jason St. Amour
Christopher Neil
Frederick Eugene Ward

Sociétés de production Office national du film du Canada
Pays de production Canada ( Québec)
Genre docufiction, drame
Durée 88 minutes
Sortie 1987

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Tony Abruzzi (Jason St. Amour) a 17 ans et vit à Montréal avec sa mère et son jeune frère. Préférant trainer avec ses amis plutôt que d'aller à l'école, il commet divers larcins pour payer son alcool et sa drogue. Un jour, il frappe sa mère qui décide d'appeler la police. Arrêté, Tony est condamné et envoyé dans un centre correctionnel. Là, grâce aux efforts d'un professeur de musique, il commence à envisager la possibilité d'une vie meilleure[4].

Fiche technique

Distribution

  • Jason St-Amour : Tony Abruzzio
  • Marcella Santa-Maria : mère de Tony
  • Fred Ward : professeur de Tony

Production

Rêves en cage est issu d'une initiative du Programme anglais de l'Office national du film du Canada connue sous le nom d'« Alternative Drama Program ». Ce programme avait pour but d'aborder des sujets sociaux dans des films de fiction produits à faible coût en s'inspirant des méthodes de tournage du documentaire[2]. Ainsi, le film a été tourné en décors naturels (dont le centre correctionnel de Goderich, en Ontario) et les personnages sont interprétés par des non professionnels qui improvisent leur dialogue en s'inspirant d'un canevas de scénario écrit par le cinéaste en collaboration avec Sally Bochner et Sam Grana[1].

Distinctions

Le film a remporté le prix spécial du jury au Festival international du film de Chicago en 1987 et a été mis en nomination pour quatre prix Génie en 1988. Il devient aussi le premier long métrage tourné en langue anglaise à remporter le prix L.E. Ouimet-Molson remis par l'Association québécoise des critiques de cinéma (AQCC[7]). Jason St. Amour a également remporté le prix du meilleur acteur au Festival du film de Paris en 1989.

Notes et références

  1. Linda Soucy, « Écouter Billie Holiday », 24 images, no 38, , p. 59 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  2. Marcel Jean et Michel Coulombe, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, , 821 p. (ISBN 2-7646-0427-0 et 978-2-7646-0427-4, OCLC 1006893527, lire en ligne), p. 802
  3. Henri Behar, « Des acteurs sans scénario », Le Monde, , p. 14 (lire en ligne)
  4. Charles-Henri Ramond, « Train of dreams – Film de John N. Smith », sur Films du Québec, (consulté le )
  5. Université de Sherbrooke, « Première du film «Train of dreams» », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
  6. Olivier Lefébure du Bus, « Bilan : le cinéma québécois en France », Séquences, no 151, , p. 55 (ISSN 1923-5100, lire en ligne)
  7. « Première du film «Train of Dreams» », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )

Liens externes

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