Traité de Florence (1913)

Le traité de Florence, aussi connu comme protocole de Florence, signé le à l'issue de la seconde guerre balkanique, constitue un codicille au Traité de Londres de la même année.

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En Macédoine, le royaume de Bulgarie doit se contenter de la Macédoine du Pirin soit 25% de ce qu'il revendiquait dans cette région, tandis que la Serbie recevait l'actuelle Macédoine du Nord et la Grèce la Macédoine du Sud[1].

Du côté de la mer Adriatique, la diplomatie austro-hongroise vise à empêcher le Monténégro de s'agrandir et la Serbie d'obtenir un accès à la mer : elle s'active pour garantir l'indépendance de la principauté d'Albanie. À la conférence à Londres, un comité international avait été nommé pour fixer les frontières entre la Grèce et le nouvel état Albanais.

Ce comité, réuni à Florence, partagea l'Épire : l'Épire du Nord fut attribuée à l'Albanie. La Grèce, qui occupait toute la région depuis la première Guerre balkanique, protesta mais finit par accepter de retirer ses troupes à partir de . Toutefois, un gouvernement provisoire autonomiste grec, dirigé par Georgios Christakis-Zographos fut créé en Épire du Nord. En l'Albanie commença à prendre le contrôle de cette région.

Sources

  1. Batakovic 2005, p. 31.

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