Traité de Fort Laramie (1868)
Le traité de Fort Laramie était un accord entre les États-Unis et le peuple Indien Lakota qui fut signé le à Fort Laramie dans le Wyoming. Ce traité garantissait la possession par les Indiens de la région des Black Hills à cheval sur le Dakota du Sud, le Wyoming et le Montana.
Ne doit pas être confondu avec Traité de Fort Laramie (1851).
Le traité prévoyait la protection (dans la réserve) de la population amérindienne et de sa culture mais prévoyait également différentes formations permettant aux Amérindiens de développer leur agriculture. Des violations permanentes du traité par des Blancs occasionnées par la découverte d’or dans la région conduisit à la guerre des Black Hills. Les États-Unis en profitèrent pour saisir les terres en 1877 en violation du traité. Environ 90 millions d'acres furent pris et vendus à des blancs.
Cent ans plus tard, la nation Sioux, dont font partie les Lakotas, remporta une victoire devant la Cour suprême américaine. Le , celle-ci refusa quand même de rendre les terres aux Natives, mais condamna en effet le gouvernement à payer un dédommagement d'un montant de 105 millions de dollars (intérêts compris).
Les indiens refusèrent et exigèrent la restitution de leurs terres à la place, sans succès. A ce jour le montant du dédommagement est de 600 millions de dollars qui restent en suspens.
Un premier traité avait été signé dix-sept ans auparavant, beaucoup plus restrictif en termes d'arrivée de Blancs, mais il avait été remis en cause par la ruée vers l'or de Pikes Peak de 1859, ce qui déclencha la signature en 1861 du traité de Fort Wise, contesté par la plupart des Amérindiens.
Liens externes
- (en) Texte complet du traité
- (en) Carte du traité
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