Traité de Reichenbach
Le traité de Reichenbach, signé le 27 juillet 1790, est un accord international donnant le champ libre à l’empereur Léopold II pour réprimer le soulèvement belge lors de la révolution brabançonne.
Ne pas confondre avec Traités de Reichenbach (1813).
En juin et , le congrès de Reichenbach (aujourd'hui Dzierżoniów en Pologne) réunit la Grande-Bretagne, la Prusse, la Russie et les Provinces-Unies qui proposent à l'Autriche, contre l'accord d'une paix séparée avec l'Empire ottoman dans la guerre austro-turque, de l'aider à soumettre les belges révoltés[1].
Cette liberté d'action permet à l'empereur d'Autriche de reprendre le contrôle des provinces belges entre novembre 1790 et janvier 1791[2].
Références
- Marc Ronvaux, La révolution belgique au pays de Namur (1787-1790) (lire en ligne), p. 37
- H. Pirenne, « Histoire de Belgique. V. La fin du régime espagnol ; le régime autrichien ; la révolution brabançonne et la révolution liégeoise », Revue du Nord, , p. 127-131 (lire en ligne)
- Traité de Reichenbach, ou actes authentiques des conventions préliminaires conclues à Reichenbach sur les affaires générales de l'Europe, suivi des traités du 9 janvier et 10 décembre 1790
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