Tramway de Châlons-sur-Marne

Le Tramway de Châlons-sur-Marne est un ancien réseau de tramway qui circulait dans la préfecture du département de la Marne, renommée Châlons-en-Champagne.

Tramway de Châlons-sur-Marne

Le tramway vers 1905, avenue de Paris

Situation Châlons-en-Champagne (Marne, Champagne-Ardenne)
Type Tramway
Entrée en service 1897
Fin de service 1938
Longueur du réseau 4 km
Lignes 2
Écartement des rails voie métrique
Propriétaire Ville de Châlons-en-Champagne
Exploitant SA des Tramways Électriques de Châlons-sur-Marne
Le tramway rue Jean Jaurès
Tramway, rue de Marne...
... et devant l'Hôpital

Histoire

Un service d'omnibus assuré par deux cars Rippert à traction hippomobile est mis en service en 1893 entre la gare et les octrois St Jacques et St Jean[1].

Le réseau de tramway électrique destiné au transport de voyageurs est concédé à monsieur Édouard Cauderay, investisseur parisien, par décret du [2], auquel se substitue la Société Anonyme des Tramways Électriques de Châlons-sur-Marne, le [3], [4].

Il fut mis en service en 1897 et remplacé, le par un réseau de quatre lignes d'autobus Citroën. Cette exploitation dura peu, puisqu'elle fut suspendue avant la Seconde Guerre mondiale en raison de son déficit[5],[1]. Il s'agit du lointain prédécesseur de l'actuel réseau de bus de l'agglomération de Châlons, le SITAC.

Infrastructure

Le réseau était construit à voie métrique et électrifié. Il comprenait 3 lignes[1] d'une longueur de 7 kilomètres[5] avec un tronc commun de 800 m. environ, rues Jean Jaurès et de Marne, jusqu'à la Place Maréchal-Foch[5].

Les lignes

  • Ligne 1: Faubourg de Paris - Place Maréchal-Foch, (Hôtel de Ville)- Faubourg Saint Jacques - chemin des grève - Gare SNCF - Mont-Saint-Michel ( TERMINUS)


  • Ligne 2: Gare - Place Maréchal-Foch, (Hôtel de Ville)- Place Saint-Jean - centre commercial - MAIRIE SAINT MEMMIE (TERMINUS)


  • Ligne 3: SCHMIDT - place du Maréchal-Foch (hôtel de ville) avenue du président-roosevelt (TERMINUS)


Le centre du réseau était situé Place Maréchal-Foch[6].

Matériel roulant

Le réseau disposait de six motrices à plates-formes d’extrémité, qui furent fermées (« vestibulées ») pendant la durée de l'exploitation[5].

Notes et références

  1. SITAC, page mentionnée en lien externe
  2. « Décret du 16 janvier 1897 gui déclare d'utilité publique l'établissement d'un réseau dé Tramways à traction électrique dans la ville de Châlons-sur-Marne (ainsi que le cahier des charges de la concession) », Bulletin des Lois de la République française, no 1879, , p. 70-80 (lire en ligne)
  3. « Décret du 13 novembre 1898 gui approuve la substitution à M. Cauderay de la Société anonyme des Tramways électriques de Châlons-sur-Marne comme rétrocessionnaire du Réseau de tramways de Châlons-sur-Marne. », Bulletin des Lois de la République française, no 1879, , p. 439-440 (lire en ligne)
  4. http://www.numistoria.com/imgtitre/3029efo_hau.jpg
  5. René Courant,op. cit. en bibliographie
  6. Plan de la ville de Châlons, des rues et tramways, reproduit en site externe

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • René Courant, Le temps des tramways, Menton, Éditions du Cabri, coll. « Encyclopédie des chemins de fer », , 192 p. (ISBN 2-903310-22-X), p. 35


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