Tricholoma ustale
Tricholome brûlé
Règne | Fungi |
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Division | Basidiomycota |
Division | Agaricomycotina |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Ordre | Agaricales |
Famille | Tricholomataceae |
Genre | Tricholoma |
Tricholoma ustale, le Tricholome brûlé[2],[3], est une espèce de champignons agaricomycètes de la famille des Tricholomataceae. Ce Tricholome brun toxique au goût et à l'odeur faibles pousse en association avec les feuillus sur l'écozone holarctique, principalement avec le Hêtre en Europe.
Description
Ce Tricholome produit un sporophore au chapeau visqueux brun ocre rousissant mesurant de 3 à 10 cm de diamètre. Ses lames échancrées sont blanches puis tachées de roux en vieillissant. Le pied blanc crème à roussâtre mesure de 6 à 12 cm de long pour 1 à 2 cm d'épais. Sa chair blanche présente un goût légèrement amère et une odeur faible[4].
- Ulm, Allemagne
- Belgique
- Lames tachées de brun (Haute-Loire, France)
Confusion possible
Parmi les Tricholomes au chapeau visqueux et brun poussant les sous feuillus, T. ustale se différencie par la douceur du goût de la surface de son chapeau, sa faible odeur et son association avec le Hêtre. Tricholoma ustaloïdes est plus divers quant à ses espèces de feuillus associées et le dessus de son chapeau est très amère et dégage une odeur franche de concombre. Quant à Tricholoma quercetorum, il pousse sous les Chênes et produit une odeur farineuse tandis que la base de son pied est jaunissante. Enfin, Tricholoma populinum pousse sous les Peupliers et sent et goûte la farine[4].
Écologie et répartition
Le Tricholome brûlé pousse en association ectomycorhizienne principalement avec le Hêtre, plus rarement d'autres feuillus[4].
Il s'agit d'une espèce présente sur l'ensemble de l'écozone holarctique, c'est-à-dire en Amérique du Nord, en Europe dont ses pays francophones et en Asie, des monts Oural au Japon. Elle est également référencée en Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande[1].
Toxicité
Tricholoma ustale est une des trois espèces de champignons responsables d'empoisonnements au Japon, les deux autres étant Omphalotus japonicus et Entoloma rhodopolium[5]. L’analyse chimique révèle le principe actif, l’acide ustalique (en) dont une dose de 100 mg est létale pour une souris[6].
Notes et références
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 12 octobre 2021
- Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 12 octobre 2021
- MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 12 octobre 2021
- Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Le guide des champignons : France et Europe, (ISBN 978-2-410-01042-8)
- (en) Benjamin, Denis R., Mushrooms: Poisons and Panaceas—A Handbook for Naturalists, Mycologists and Physicians, New York, New York, WH Freeman and Company, (ISBN 0-7167-2600-9), p. 154
- (en) Y. Sano, K. Sayama, Y. Arimoto, T. Inakuma, K. Kobayashi, H. Koshino et H. Kawagishi, « Ustalic acid as a toxin and related compounds from the mushroom Tricholoma ustale », ChemComm, no 13, , p. 1384–85 (PMID 12125567, DOI 10.1039/B202607D)
Liens externes
- (en) Référence Index Fungorum : Tricholoma ustale (Fr.) P. Kumm. 1871 (+ MycoBank) (consulté le )
- (en) Référence MycoBank : Tricholoma ustale (Fr.) P. Kumm. (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Tricholoma ustale (Fr.) P. Kumm. (consulté le )
- (fr+en) Référence EOL : Tricholoma ustale (Fr.) P. Kumm. 1871 (consulté le )
- (fr+en) Référence GBIF : Tricholoma ustale (Fr.) P.Kumm. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Tricholoma ustale (Fr. : Fr.) Kumm. (consulté le )
- (en) Référence OEPP : Tricholoma ustale (Fries) Kummer (consulté le )
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