Trotteur belge

Le Trotteur belge (néerlandais : Belgische Draver) est une race de chevaux de type trotteur, originaire de Belgique. Très proche du Trotteur français, il dispose d'un stud-book, géré par la Fédération belge du trot.

Trotteur belge
Région d’origine
Région Belgique
Caractéristiques
Morphologie Trotteur
Robe Généralement bai
Autre
Utilisation Sport hippique

Histoire

La race est connue en Belgique francophone sous le nom de « Trotteur belge », et en Belgique néerlandophone sous celui de Belgische Draver[1],[2]. Il est décrit comme « le fils spirituel du Trotteur français », cette dernière race étant largement à l'origine des trotteurs belges actuels[3]. Il est aussi influencé par le Trotteur Norfolk, le Trotteur américain[4], et le Trotteur allemand[1]. À travers toutes ces races, le Trotteur belge est nettement imprégné par le Pur-sang[5].

L'association qui gère la race prend le nom de « Fédération belge du trot » en 1976[6].

La gestion du stud-book est attribuée par décret à la Fédération flamande pour Bookmakers (VFP) le [7].

Description

Il appartient à la famille des trotteurs[8]. Très proche du Trotteur français, il peut néanmoins être plus petit et fin[4].

La sélection de la race est assurée par la fédération belge du trot[3].

Utilisations

Il est essentiellement destiné aux courses de trot[4]. Comme tous les trotteurs, il peut être réformé vers d'autres activités équestres.

Diffusion de l'élevage

La race est propre à la Belgique[4]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en pour la FAO, signalait le Trotteur belge comme race de chevaux locale européenne dont le niveau de menace est inconnu[9]. D'après le site www.agris.be, les nouvelles naissances sont d'environ 1 200 par an, pour un cheptel de 3 000 juments poulinières[3]. Le Trotteur belge est en revanche signalé comme menacé d'extinction sur la base de données DAD-IS[2], qui indique par ailleurs un cheptel de seulement environ 450 à 660 individus recensés en 2013[2]. En 2012, Homéric signalait que le secteur des courses de trot est « exsangue » en Belgique[10].

Notes et références

  1. Porter et al. 2016, p. 444.
  2. DAD-IS.
  3. « Le trotteur belge », sur www.agris.be (consulté le ).
  4. Rousseau 2016, p. 189.
  5. (nl) Paul De Brauwer, Het Belgisch trekpaard : een levend monument, Lannoo Uitgeverij, , 192 p. (ISBN 90-209-5829-1 et 9789020958294, lire en ligne), p. 12.
  6. (en) Valerie Porter, Mason's World Dictionary of Livestock Breeds, Types and Varieties, CABI Publishing Series, , 380 p. (ISBN 0-85199-430-X et 9780851994307, lire en ligne), p. 176.
  7. « Vlaamse Federatie voor Paardenwedrennen ».
  8. Porter et al. 2016, p. 509.
  9. (en) Rupak Khadka, « Global Horse Population with respect to Breeds and Risk Status », Uppsala, Faculty of Veterinary Medicine and Animal Science - Department of Animal Breeding and Genetics, , p. 58 ; 69.
  10. Homéric, Dictionnaire amoureux du Cheval, Plon, coll. « Dictionnaire amoureux », , 494 p. (ISBN 978-2-259-21859-7 et 2-259-21859-8, lire en ligne), « Trotteur français ».

Annexes

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

  • [Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J.G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN 1-84593-466-0, OCLC 948839453), « Belgia trotter », p. 444
  • [Rousseau 2016] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Guide des chevaux d'Europe, Delachaux et Niestlé, (ISBN 978-2-603-02437-9), « Trotteur belge », p. 189. 
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