Trousse à projets
La Trousse à Projets est un Groupement d’Intérêt Public créé en 2017. Son objet est d’encourager et de faciliter la mise en œuvre de projets pédagogiques et éducatifs, l’ouverture de l’école sur son environnement et le développement de partenariats. Ses activités sont déployées en direction des élèves et des communautés scolaires des écoles, collèges et lycées publics et privés sous contrat[1].
Forme juridique | Groupement d'intérêt public |
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But | Réaliser des activités d’intérêt général, sans but lucratif, visant à encourager et faciliter la mise en œuvre de projets pédagogiques ou éducatifs |
Zone d’influence | France |
Fondation | 2 mai 2017 |
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Fondateur | OCCE, Ministère de l'Education nationale, Réseau-Canopé, Crédit Coopératif, FESI |
Siège | Paris (France) |
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Structure | Éducation, Pédagogie |
Président | Jérôme Saltet |
Site web | https://trousseaprojets.fr/ |
Elle est développée et administrée dans le cadre d’un groupement d’intérêt public, créé par le Ministère de l'Education nationale et de la jeunesse, l'Office Central de coopération à l’Ecole, Réseau-Canopé, le Crédit Coopératif, et le Fonds pour une Ecole Solidaire et Innovante.
Histoire
Origine
Le groupement d’intérêt public (GIP) Trousse à projets a été créé le 2 mai 2017 à l’initiative du ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports en partenariat avec l’Office Central de la Coopération à l’Ecole, Réseau Canopé, le Crédit Coopératif et le Fonds de dotation pour une Ecole Solidaire et Innovante[2].
Créé initialement pour 3 ans, il a été prolongé pour 3 années supplémentaires par modification de sa convention constitutive adoptée par l’assemblée générale et publiée au journal officiel le 21 février 2019[3].
Activité
Le GIP administre une plateforme de financement participatif, la Trousse à projets, dédiée aux projets des enseignants et de leurs élèves. D'abord expérimentée dans 5 académies pilotes au printemps 2017 (Versailles, Lille , Orléans Tours, Reims, Montpellier) la plateforme est mise à disposition de toutes les académies dans une première version à la fin de l’année 2017. Une version 2 est mise à disposition des utilisateurs en février 2019[réf. souhaitée].
Au printemps 2020, dans le contexte de crise sanitaire et de fermeture des établissements scolaires, le GIP développe le programme « 100% familles connectées » afin d’équiper d’ordinateurs et de connexion des élèves qui en sont dépourvus et d’accompagner leurs parents aux usages du numérique à l’école[réf. souhaitée].
En juillet 2020, le GIP est missionné comme opérateur du volet élève de l’action « Territoires Numériques Educatifs » expérimentée dans l’Aisne et le Val d’Oise. Cette action, lancée par Le Secrétariat Général pour l’Investissement avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports vise à répondre aux contraintes révélées par la crise sanitaire pour assurer une continuité pédagogique performante. Au printemps 2021, le GIP est désigné pilote national du volet parentalité de l’action Territoires Numériques éducatifs élargie à 10 départements supplémentaires.[réf. nécessaire]
Pendant la fermeture des établissements scolaires en mars 2020, dans un contexte de confinement de la population pour lutter contre la pandémie Covid-19, le programme 100% de familles connectées piloté par le GIP Trousse à projets[4] permet d'équiper quelques centaines de lycéens et collégiens.
La Trousse à projets a été chargée de la mise en œuvre du volet « élèves»[5] du dispositif « Territoires Numériques Educatifs », lancé en juin 2020 par Le Secrétariat Général pour l’Investissement avec le Ministère l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Il vise à accompagner les parents les plus fragiles aux enjeux et usages du numérique éducatif, à équiper les élèves des écoles élémentaires qui en sont dépourvus d’un équipement et à équiper les classes des écoles, collèges et lycées de kits d’hybridation[6]. La mauvaise logistique du projet et la précipitation ont cependant entraîné des résultats très mitigés[7].
Le GIP Trousse à projets recourt à de la communication sponsorisée, notamment auprès de 20 Minutes Production, l'agence de contenu de 20 Minutes, pour sa communication[8],[9].
Organisation et gouvernance
Le GIP Trousse à projets est régi par le chapitre II de la loi n°2011-525 du 17 mai 2011[10] de simplification et d’amélioration de la qualité du droit, par ses décrets d’application et par sa convention constitutive adoptée par ses membres et approuvée par ses autorités de tutelle.
Le GIP est administré par une assemblée générale, présidée par un président élu et dirigé par un directeur. L’assemblée générale comprend six membres : 2 représentants de l'État et 1 représentant pour chacun de ses membres. Jérôme Saltet exerce la présidence du groupement depuis sa création. Claudie Martens est nommée directrice du groupement à compter du 7 novembre 2017. Elle succède à Anne Bennet nommée à la direction du groupement à sa création.
Le siège du groupement est situé au 110 rue de Grenelle à Paris. Les locaux sont situés au 60 boulevard du lycée à Vanves.
Financement participatif
Le GIP Trousse à projets met à disposition des enseignants et de leurs élèves une plateforme de financement participatif[11].
Fonctionnement général
La Trousse à projets est ouverte aux enseignants, directeurs d’écoles, chefs d’établissements ou autres cadres scolaires exerçant dans un établissement scolaire du premier ou du second degré, public ou privé sous contrat d’association avec l’Etat. Les collégiens et lycéens peuvent également proposer un projet sur la Trousse à projets en utilisant une adresse académique[12].
Les projets présentés sur la Trousse à projets doivent se dérouler au moins en partie sur le temps scolaire ; ils doivent avoir reçu l'aval de l'autorité administrative et pédagogique de référence[C'est-à-dire ?].
Le financement sollicité via cette plateforme n’a pas vocation à se substituer au financement récurrent des activités régaliennes du ministère de l’Éducation nationale, ou des collectivités territoriales, mais à financer des projets complémentaires[13].
Pour être éligibles, les projets doivent correspondre à l’une au moins des thématiques suivantes :
Arts et cultures[14] ; Citoyenneté/vivre ensemble ; Culture numérique ; Culture scientifique et technique ; Échanges interculturels/langues[15] ; Éducation aux médias et à l’information ; Environnement[16], Développement durable[17] ; Histoire et mémoire[18] ; Langue française/Poésie ; Orientation ; Relations école-entreprise ; Santé et prévention ; Sport (ou éducation physique et sportive)[19].
Ils doivent en outre s’inscrire dans l’un au moins des dispositifs suivants :
Classe de découverte ou sortie avec nuitée[20] ; Création d’outils pédagogiques ; Création / Participation à un événement ; Pratiques artistiques[21] ; Création d’outils pour la vie de l’école/ de l’établissement[22] ; Expérience internationale[23] ; Intervention artiste/société civile[24].
La démarche de financement participatif repose sur l’activation d’une communauté de contributeurs. Elle est donc susceptible de reproduire certaines inégalités. C’est pourquoi un fonds de solidarité permet de donner un coup de pouce aux collectes qui en ont le plus besoin (projets inclusifs, projets issus d’écoles ou d’établissements en réseau d’éducation prioritaire ou projets d’établissements géographiquement isolés). Ce soutien est rendu possible grâce aux dons faits au fonds de solidarité sur la plateforme, et grâce aux partenaires mécènes tels les fondations d'entreprise Rémy Cointreau, Bel, Aéroports de Paris[source insuffisante][25].
Campagnes
Pour l'année 2020, 529 projets ont été publiés parmi lesquels 391 ont atteint ou dépassé leur objectif financier. Le montant collecté en moyenne par projet réussi s’élève à 1200 €. 74% des dons sont issus de particuliers et 26% d’entreprises ou d’associations[26].
Notes et références
- BFMTV, « Ces collégiens réalisent une vidéo pour financer leur voyage scolaire en Angleterre », BFMTV (consulté le )
- « Trousseaprojets.fr, la plate-forme de financement participatif de l’Éducation nationale », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- « Arrêté du 21 février 2019 portant approbation de l'avenant n° 1 à la convention constitutive du groupement d'intérêt public « Trousse à projets » », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « La mobilisation des fondations pour lutter contre le décrochage scolaire — Centre Français des Fonds et Fondations », sur www.centre-francais-fondations.org (consulté le )
- « Coronavirus : comment Jean-Michel Blanquer prépare l'école aux cours à distance », sur Les Echos, (consulté le )
- « Le Val-d'Oise va expérimenter le « Territoire numérique éducatif » », sur Les Echos, (consulté le )
- Michèle Foin, « Les territoires numériques éducatifs pas loin du zéro pointé », sur La Gazette des Communes, (consulté le )
- « Le financement participatif à bonne école », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Education : les trois profils de donateurs sur la Trousse à Projets », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « LOI n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit (1) », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Trousseaprojets.fr, la plate-forme de financement participatif de l’Éducation nationale », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- « Ces collégiens réalisent une vidéo pour financer leur voyage scolaire en Angleterre » (consulté le )
- « LA CHARTE - Trousse à Projets », sur trousseaprojets.fr (consulté le )
- « Belle-Isle-en-Terre - Collégiens graffeurs cherchent financement », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « - Caudry: lycéens recherchent financement pour visiter la Grèce », sur La Voix du Nord, (consulté le )
- Mylène Brieux, « Escaudain : L’école Cachin appelle aux dons sur internet | L'Observateur » (consulté le )
- Centre France, « Une classe transplantée à financer », sur www.lejdc.fr, (consulté le )
- « Une collecte pour des CM2 de l’école Bachelin à Épernay », sur Journal L'Union abonné, (consulté le )
- « Indre-et-Loire : des vélos dans la classe pour apaiser les élèves à Francueil », sur France Bleu, (consulté le )
- « Mazères. Les petits écoliers en pleine nature », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « A Nice, les écoliers s'essayent à la photo comme des pros », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- Par Anaïs SybellasLe 24 avril 2017 à 19h30, « Suresnes : aidez le collège Emile-Zola à monter son atelier pour bidouilleurs », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Mamers : les élèves du lycée Perseigne appellent au don pour un voyage d'études », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le )
- « Tous solidaires pour une exposition rare », sur SudOuest.fr (consulté le )
- « Trousse à Projets — La plateforme solidaire de financement participatif des projets des enseignants et de leurs élèves », sur trousseaprojets.fr (consulté le )
- « Qui sommes-nous ? / Rapports d'activité - Trousse à Projets — La plateforme solidaire de financement participatif des projets des enseignants et de leurs élèves », sur trousseaprojets.fr (consulté le )
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