Tsuneko Okazaki

Tsuneko Okazaki (岡崎恒子 (Okazaki Tsuneko)), née le à Nagoya est une biologiste moléculaire japonaise. Elle est connue pour sa découverte de courts fragments d'ADN dits fragments d'Okazaki, intervenant comme précurseurs de l'ADN final dans le mécanisme de réplication de l'ADN[1].

Tsuneko Okazaki
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
岡崎恒子
Nationalité
Formation
Université de Nagoya
Aichi Prefectural Asahigaoka Senior High School (en)
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Nagoya, Fujita Health University (en)
Distinctions

Biographie

Née à Nagoya, dans la préfecture d'Aichi, elle effectue son cursus primaire au lycée Asahigaoka d'Aichi, puis sort diplômée en 1956 du département de biologie de la Faculté des sciences de l'université de Nagoya. La même année, elle épouse Reiji Okazaki, avec qui elle part étudier à l'université de Washington et à l'université Stanford pour y obtenir son doctorat. En 1963, ils reviennent au Japon, et elle devient assistante à l'université de Nagoya en 1965. En 1966, à la suite des travaux d'Arthur Kornberg sur la réplication de l'ADN, elle découvre avec Reiji les fragments d'Okazaki, qui expliquent le processus de réplication. Leur découverte fait l'objet d'une publication dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences et d'une communication lors d'un symposium au Laboratoire de Cold Spring Harbor (en).

En 1975, elle devient veuve, son mari étant décédé des suites de son exposition aux rayonnements d'Hiroshima[2] ; elle continue ses travaux de recherche sur l'ADN[3].

En 1976, elle est nommée professeur-assistante à l'université de Nagoya, puis professeur en 1983. En 1997, lorsqu'elle prend sa retraite, elle obtient le titre de professeur d'université émérite. En 1986, elle obtient le prix culturel Chūnichi (ja), délivré par le journal Chūnichi Shinbun (ja), et en 2000 le prix L'Oréal Helena Rubinstein - (actuellement nommé prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science)[1]. En 2015 elle est élue Personne de mérite culturel[4] et continue d'enseigner en tant que professeur invitée à l'université Fujita pour la santé (en)[3].

Références

  1. DNA researcher Okazaki wins int'l award for female scientists, thefreelibrary.com, 11 janvier 2000
  2. Brian Shmaefsky, situe son décès en 1977 et l'attribue à une exposition aux rayonnement de la bombe de Nagasaki
  3. Shmaefsky 2006
  4. (ja)T.O.L.講義:2015度の文化功労者に選ばれた、名古屋大学名誉教授 岡崎恒子先生による特別講義を実施しました! « Copie archivée » (version du 12 mars 2016 sur l'Internet Archive) sur isen.ac.jp, 13 novembre 2015

Bibliographie

  • Brian Shmaefsky, Biotechnology 101, Greenwood press, coll. « Science 101 », , 251 p. (ISBN 978-0-313-33528-0, lire en ligne), p. 187
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