Tubarão

Tubarão est une ville brésilienne du sud de l'État de Santa Catarina.

Tubarão
Surnom : Cidade Azul

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Brésil
Région Sud
État Santa Catarina
Langue(s) portugais
Maire Manoel Antonio Bertoncini Silva (PSDB) jusqu'en 2012
Code postal 88700-000
Fuseau horaire UTC-3
Indicatif 48
Démographie
Gentilé tubaronense
Population 97 281 hab.[1] (11/2010)
Densité 324 hab./km2
Géographie
Coordonnées 28° 28′ 01″ sud, 49° 00′ 25″ ouest
Altitude m
Superficie 30 000 ha = 300 km2
Divers
Fondateur
Date de fondation
João da Costa Moreira
1774
Création de la municipalité Loi nº 635 de la province
de Santa Catarina du
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Tubarão
Géolocalisation sur la carte : Brésil
Tubarão
Géolocalisation sur la carte : Santa Catarina
Tubarão
Liens
Site web www.tubarao.sc.gov.br

    Géographie

    Tubarão se situe à une latitude de 28° 28' 00" sud et à une longitude de 49° 00' 25" ouest, à une altitude de 9 mètres. Elle se trouve à 66 km de Criciúma et 133 km de Florianópolis.

    Sa population était de 97 281 habitants au recensement de 2010[2]. La municipalité s'étend sur 300 km2[3].

    La ville doit son nom à la rivière locale, le rio Tubarão, appelé Tubá-Nharô père féroce ») en tupi-guarani. Son nom n'a donc rien à voir avec le poisson homonyme, tubarão requin » en portugais).

    Elle est le principal centre urbain de la microrégion de Tubarão, dans la mésorégion Sud de Santa Catarina. C'est aussi le premier port du Brésil avec un trafic essentiellement minéralier de 109 millions de tonnes en 2007[4].

    Histoire

    Avec l'ouverture de la route entre Lages et Tubarão, autour de 1773, commence le peuplement de la ville. La rivière Tubarão se situait sur la route de Lages à Laguna, avec comme escales les ports de Poço Fundo et de Poço Grande, tous deux dans la région de l'actuelle Tubarão. En août 1774, deux sesmarias, situées dans l'actuel périmètre urbain, furent données au capitaine João da Costa Moreira et au sergent-major Jacinto Jaques Nicós, marquant le début du peuplement effectif de la région. Tubarão se sépara de Laguna en mai 1870. L'immigration européenne, l'implantation du chemin de fer Teresa Cristina et la création de la comarque de Tubarão, en 1875, permirent le développement économique de la ville.

    En 1974, la ville fut touchée par une des principales inondations de l'histoire de Santa Catarina et même du Brésil. Elle causa la mort de 199 personnes et fit 60 000 sans-abris parmi les 70 000 de la ville à l'époque.

    Culture

    Casa da Cidade

    En plein centre ville, on trouve la Casa da Cidade, un centre culturel, lieu d'expositions d'art permanentes, cours et conférences diverses, parmi d'autres activités culturelles. Elle présente une architecture qui évoque les anciennes maisons coloniales.

    Construite au XIXe siècle, la Casa da Cidade, fut restaurée en 1984. Anciennement, cette demeure servit de résidence à des militaires et des hommes politiques. Elle abrita également l'hôtel de ville. A Noël, le bâtiment se transforme en Maison du Père Noël.

    Musées

    La ville de Tubarão comporte trois principaux musées.

    • Walter Zumblick : ce musée, inauguré le , regroupe des objets culture indienne (provenant des différents sambaquis de la région) et des animaux appartenant à la faune locale;
    • le Centre Municipal de Culture abrite le Musée Willy Zumblick, des photos et des articles historiques sur Tubarão, ainsi qu'une bibliothèque publique.
    • Musée Ferroviaire: il conserve la mémoire de la voie de chemin de fer Dona Teresa Cristina – RFFSA - une des dernières voie de chemin de fer du monde fonctionnant encore à la vapeur de nos jours.

    Sport

    La ville dispose de son propre stade, le Stade Aníbal Torres Costa, dans lequel évolue le principal club de football de la ville, le Hercílio Luz Futebol Clube.

    Villes voisines

    Tubarão est voisine des municipalités (municípios) suivantes :

    Liens externes

    Notes et références

    • Portail de Santa Catarina
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.