Tumulus de la Folatière

Le tumulus de la Folatière est situé dans la commune de Luxé dans le département de la Charente, en France.

Tumulus de la Folatière
Présentation
Chronologie 4500 à 3000 av. J.-C.
Type Tumulus
Période Néolithique
Protection  Classé MH (1957)
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 02″ nord, 0° 08′ 58″ est
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Luxé
Géolocalisation sur la carte : Charente

Historique

L'édifice est décrit en 1848 par Michon qui mentionne que les habitants s'en servent occasionnellement de carrière[1]. Il a été classé monument historique le 9 janvier 1957[2]. L'édifice n'a jamais été ni fouillé ni étudié de manière précise[3].

Description

Le tumulus et le dolmen de la Folatière, distant d'une centaine de mètres au nord-est, ont tous deux été édifiés sur une petite hauteur dominant une boucle de la Charente. Selon Michon, il mesurait 120 m de longueur sur 20 m de hauteur au milieu du XIXe siècle[1]. Il mesure désormais 143 m de longueur sur 10 m de hauteur[3], ce qui laisse entendre que l'édifice s'est affaissé sur lui-même en raison des prélèvements de pierres qu'il a subi. Selon Michon, l'extrémité sud-est de l'édifice comportait quatre éminences coniques et le tumulus était encadré par deux dolmens désormais détruits.

Dolmen du Roc

En 1966, Étienne Patte indique qu'il existait, au sud du grand tumulus, un tumulus circulaire plus petit, d'environ 40 m de diamètre, d'où émergeait un énorme bloc de calcaire, ainsi connu sous le nom de dolmen du Roc, qui correspondait à la table de couverture que Auguste-François Lièvre fit sauter à la dynamite pour étudier l’intérieur de la chambre. Celle-ci était partagée en deux espaces par un pilier de 1,70 m de hauteur, large de 0,75 m et épais de 0,30 m. Le pilier était gravé d'une crosse d'environ 0,50 m de hauteur. Le fragment du pilier comportant ce décor est conservé au musée d'Angoulême[4].

Le mobilier découvert par Lièvre se compose d'une coupe à socle décorée de deux bandes de triangles en pointillés attribuée au Chasséen, trois poinçons en os et divers éclats de silex[4].

Dolmen de Bel Air

Il se situait à quelques mètres du dolmen du Roc, de l'autre côté du chemin. La table fut transportée près du hameau de Bel Air. Vers 1880, seul subsistait un pilier affleurant du sol[4].

Notes et références

  1. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 137
  2. « Tumulus de la Folatière », notice no PA00104403, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Joussaume 2016
  4. Pourtaud 2021.

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 137
  • Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391), p. 248. 
  • Jean-Sébastien Pourtaud, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres à légendes en Charente, Les Indes savantes, , 280 p. (ISBN 978-2-84654-581-5), p. 187-188. 

Articles connexes

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