Uche Chukwumerije
Uche Chukwumerije (né en novembre 1939, et mort le [1]) est un homme politique nigérian, sénateur représentant l'État d'Abia depuis 2003 et membre du People's Democratic Party, le parti du président Olusegun Obasanjo.
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Membre du Sénat du Nigeria 7th National Assembly of Nigeria (en) | |
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Membre du Sénat du Nigeria 6th National Assembly of Nigeria (en) | |
Membre du Sénat du Nigeria 5th National Assembly of Nigeria (en) |
Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Abuja |
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Parti politique |
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Biographie
Sous la pression populaire, le dictateur Ibrahim Babangida démissionne et Ernest Shonekan est nommé par la junte au poste de président par intérim le . Chukwumerije devient ministre de l'Information du gouvernement national par intérim et de facto le responsable de la propagande de l'action de la junte[2]. Le général Sani Abacha prend militairement le pouvoir le .
Chukwumerije est élu sous l'étiquette du parti démocratique du peuple en 2003 (pour un mandat de 4 ans) pour le gouvernement local d'Abia-Nord. Chukwumerije est le président de la commission sénatoriale des affaires inter-parlementaires.
En novembre 2004 des troubles éclatent dans l'État de Plateau. Le président Obasanjo demande que l'État d'urgence soit instauré. L'un des rares parlementaires à s'opposer à cette décision est Chukwumerije.
Lors de la tentative de modification constitutionnelle visant à permettre un troisième mandat au président, il prend la tête avec le sénateur Ben Obi du 2007 movement et s'oppose à la modification. Chukwumerije se fait l'écho des menaces de mort reçus par certains membres du 2007 movement[3]. Le , le Sénat nigérian vote et la mesure ne recueille pas les 2/3 des voix nécessaires à son application. En sortant de la salle, Chukwumerije et Obi sont invités par des membres du State Secret Service à les suivre[4]. Les deux sénateurs obtempèrent et sortent libres après une explication « franche ».
Cette victoire politique de Chukwumerije le place néanmoins en porte-à-faux vis-à-vis de son parti qui soutenait, quoiqu'il s'en soit dédit après coup, la modification constitutionnelle.
Références
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