Ultra Ducal
Ultra Ducal est un cheval trotteur français, né le [2] et mort le [3]. Après avoir dominé sa génération, il s'est notamment fait remarquer dans le Prix de France 1991 pour y avoir été le premier cheval à battre Ténor de Baune, invaincu après trente courses courues. Sa carrière fut écourtée par des ennuis de santé.
Ultra Ducal | |
Race | Trotteur français |
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Père | Buffet II |
Mère | Juvisy |
Père de mère | Fandango |
Sexe | M |
Naissance | 1986 |
Pays de naissance | France |
Mort | 2018 |
Pays d'entraînement | France |
Éleveur | Paul Viel |
Propriétaire | Paul Viel |
Entraîneur | Paul Viel |
Driver | Paul Viel |
Record | 1'12"6 |
Nombre de victoires | 20 |
Gains en courses | 1 875 530 €[1] |
Principales victoires | Prix de France Prix de Paris Critérium des 3 ans Critérium des 5 ans Grand Prix de l'UET Prix de Sélection |
Carrière de course
Ultra Ducal se qualifie le [4]. Les écuries Viel ne se veulent pas spécialistes des chevaux précoces et attendent sagement que le cheval, prometteur, progresse à son rythme[5]. La patience n'est guère insoutenable : après un succès modeste à Vincennes au début de sa troisième année suivi d'une période où le cheval se montre parfois fautif, parfois vainqueur[5], Ultra Ducal enchaine une victoire en semi-classique, le Prix Pierre Plazen, et une victoire dans le classique Critérium des 3 ans en décembre, s'affichant ainsi nouveau leader de sa génération.
Il poursuit cette série en début d'année 1990, gagnant le Prix Charles Tiercelin avant le Groupe I Prix de Sélection puis le Prix Phaeton au printemps. Il échoue cependant face à Ursulo de Crouay dans le Critérium des 4 ans en mai, mais conquiert l'Europe en s'adjugeant le Grand Prix de l'UET en octobre, après un combat serré face à Queen L.
En , il découvre à 5 ans le Prix d'Amérique promis à l'« ogre » invaincu, d'un an son ainé, Ténor de Baune. Sans surprise, le favori l'emporte devant Rêve d'Udon. Le jeune champion termine à une troisième place très honorable à cet âge. Ultra Ducal crée la sensation deux semaines plus tard en faisant plier pour la première fois Ténor de Baune dans le Prix de France et confirme fin février en s'octroyant avec le record de l'épreuve le Prix de Paris qui n'avait pas été remporté par un cheval si jeune depuis Picardy en 1963. L'année faste se prolonge par un succès en août dans le Critérium des 5 ans.
Le meeting d'hiver 1991-1992 commence par deux succès dans les « 4 B » préparatifs à l'Amérique : le Prix du Bourbonnais et le Prix de Belgique dans lequel il rendait 25 mètres, notamment sur Queen L[5]. Pour son deuxième Prix d'Amérique, il entre donc sur la piste avec le statut de super-favori[5]. Mais il y est battu par plus jeune que lui, Verdict Gédé, qu'il avait dépassé dans la ligne droite, revenant le coiffer au poteau. Son entraineur-driver Paul Viel avouera qu'il se considère plus responsable que son cheval de cette contre-performance[5]. Il achèvera le meeting par une seconde place dans le Prix de France puis une troisième dans le Prix de Paris.
L'année 1992 sera plus modeste pour Ultra Ducal, franchissant cependant la barre des douze millions de francs. Gagné par des ennuis de santé, il achève sa carrière de course par une victoire dans le modeste Prix de Buzet le [5].
Carrière au haras
Les premiers produits d'Ultra Ducal sont nés en 1993 (année des F). Ses deux meilleurs sont des G (1994) : Grâce Ducal et Grassano qui gagnèrent plus de 600 000 € chacun[6]. Sa carrière d'étalon prit fin au début des années 2000.
Palmarès
Groupes I
- Critérium des 3 ans 1989
- Prix de Sélection 1990
- Grand Prix de l'UET 1990 (hippodrome de Solvalla, Suède)
- Prix de France 1991
- Prix de Paris 1991
- Critérium des 5 ans 1991
- 2e du Critérium des 4 ans 1990
- 2e des Prix d'Amérique et de France 1992
- 3e des Prix d'Amérique 1991 et de Paris 1992
Groupes II
- Prix Pierre Plazen 1989
- Prix Charles Tiercelin 1990
- Prix Phaeton 1990
- Prix Jules Thibault 1990
- Prix Octave Douesnel 1990
- Prix de Croix 1991
- Prix Roederer 1991
- Prix du Bourbonnais 1991
- Prix de Belgique 1992
Origines
Produit de l'élevage de Paul Viel, Ultra Ducal est le fils de la poulinière Juvisy, achetée par l'éleveur à son père[2]. Très honnête jument de courses[2], celle-ci avait déjà donné naissance à Sévigny 1'17 et donnera par la suite également Augeronne 1'16, Bohémond 1'19 et Calabraise 1'18[7]. Étalon très recherché par la famille Viel — il est également le père de La Bourrasque, Marco Bonheur, Rénoso, Turquetil…[8] —, Buffet II, père d'Ultra Ducal, avait été un adversaire du champion Bellino II et s'était notamment adjugés les prix de l'Atlantique, d'Europe, de Washington et le Grand Prix de Bavière[2].
Origines de Ultra Ducal[1], mâle, alezan brûlé. | |||
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Père Buffet II |
Nonant le Pin | Hermès D | Kairos |
Sa Bourbonnaise | |||
Damiette | Petit Jean III | ||
Reine du PMU | |||
Paola III | Ettlingen | Quel Veinard | |
Violette de Parme | |||
Fabiola XI | Uriel | ||
Rafale II | |||
Mère Juvisy |
Fandango | Loudéac | Boléro |
Bonne Fortune | |||
Tombelaine | Javari | ||
Verveine | |||
Quillaja II | Chabrier | Nicéphore | |
Faneuse II | |||
Drouaise | Ogaden | ||
Patricia |
Notes et références
- « Letrot.com - Ultra Ducal » (consulté le )
- Jean-Pierre Reynaldo, Champions trotteurs, Epinay-sur-Seine, Éditions Galtro, , 222 p. (ISBN 2-908469-02-2), p. 200-201
- « Ultra Ducal nous a quittés », Paris Turf, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre Joly, Trotteurs de légende, Rennes, Éditions Ouest-France, , 143 p. (ISBN 2-7373-2270-7), p. 157
- Pierre Joly, Trotteurs de légende, Rennes, Éditions Ouest-France, , 143 p. (ISBN 2-7373-2270-7), p. 117-119
- « Trot-pedigree.fr - Production d'Ultra Ducal par gains » (consulté le )
- « Trot-pedigree.fr - Production Juvisy » (consulté le )
- « Trot-pedigree.fr - Production de Buffet II par gains » (consulté le )
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