Un grand amour de Beethoven
Un grand amour de Beethoven est un film français, réalisé par Abel Gance en 1936, mais sorti en 1937.
Réalisation | Abel Gance |
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Scénario |
Abel Gance Steve Passeur |
Pays de production |
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Genre | Drame |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 1937 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Quelques moments de la vie du grand musicien, parmi lesquels ses rencontres avec Thérèse de Brunswick et Juliette Guicciardi, le drame de sa surdité et sa mort.
Fiche technique
- Titre : Un grand amour de Beethoven
- Réalisation : Abel Gance, assisté de Jean Arroy
- Scénario : Abel Gance, Steve Passeur
- Musique : Ludwig van Beethoven; adaptation musicale: Louis Masson
- Chef-opérateur : Marc Fossard, Robert Lefebvre
- Montage : Marguerite Beaugé, Galitzine
- Direction artistique : Jacques Colombier
- Production : Marc Le Pelletier, Christian Stengel, Louis Daquin
- Son : Georges Leblond
- Pays :
France
- Format : Son mono - 35 mm - Noir et blanc - 1,37:1
- Genre : Drame
- Durée : 135 minutes
- Date de sortie : France -
Distribution
- Harry Baur : Ludwig van Beethoven
- Annie Ducaux : Thérèse de Brunswick
- Jany Holt : Juliette Guicciardi
- André Nox : Humpholz
- Jane Marken : Esther Frechet
- Lucas Gridoux : Smeskall
- Paul Pauley : Schuppanzigh
- Lucien Rozenberg : Comte Guicciardi
- Yolande Laffon : Comtesse Guicciardi
- Jean Debucourt : Comte Robert Gallenberg
- Jean-Louis Barrault : Karl van Beethoven
- Georges Paulais
- Georges Saillard
- Jean Pâqui
- Philippe Richard
- Marcel Dalio : Steiner
- Enrico Glori
- André Bertic : Johann van Beethoven
- Roger Blin : De Ries
- Gaston Dubosc : Anton Schindler
- Dalméras : Schubert
Commentaires
Un grand amour de Beethoven est le dernier film ambitieux d'Abel Gance, même si, par la suite, il connut quelques réussites comme l'adaptation du Capitaine Fracasse de Théophile Gautier en 1942. La symbiose entre la bande-son et l'image est assez étonnante, notamment lorsque Beethoven devient sourd. La caméra s'attardant sur son visage, nous entendons les accords de la Sixième symphonie qui se bousculent dans son cerveau, mais lorsque cette même caméra se tourne vers les paysages environnants pour capter au passage des oiseaux ou des torrents, aucun bruit sur la bande-son. Cela donne une impression à la fois étrange et terrible, dans la manière d'appréhender le drame de la surdité.
Quant à Harry Baur, il est absolument époustouflant et recrée un Beethoven plus vrai que nature.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (de) OFDb
- (mul) The Movie Database
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