Université Radboud de Nimègue
L'université Radboud de Nimègue (en néerlandais : Radboud Universiteit Nijmegen) est une université catholique située à Nimègue, aux Pays-Bas.
Fondation |
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Type |
Université publique |
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Forme juridique |
Établissement d'enseignement spécialisé |
Nom officiel |
Radboud Universiteit Nijmegen |
Recteur |
Prof. Mr. S.C.J.J. Kortmann |
Devise |
Universitas Noviomagensis |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
22 142(2018) |
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Pays | |
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Ville |
Histoire
L'université Radboud de Nimègue a été fondée en 1923 en tant qu'université catholique de Nimègue. Elle a démarré avec 27 professeurs et 189 étudiants. En 2007, il y a 450 professeurs et plus de 17 500 étudiants, et en 2018, le nombre d'étudiants dépasse 22 000[1].
Nimègue a eu un premier établissement d'études supérieures, une école illustre, de 1655 à 1679. Elle est touchée par l'épidémie de peste de 1665, puis par l'invasion française de 1672. À la suite d'un manque de fonds, elle a fermé ses portes en 1679.
En 1905, la Fondation Saint-Radboud prend l'initiative d'ouvrir une université catholique en recueillant des fonds dans les églises. Plusieurs villes-candidates se proposent. Grâce à un des fondateurs de la branche néerlandaise d'Unilever qui offre le domaine Heyendael pour un florin, la fondation opte pour la ville de Nimègue. L'université ouvre en 1923 dans de vieilles maisons de maître, en ville, avec, entre autres, une faculté de théologie.
Guerre de 1940-1945
La jeune université a payé un lourd tribut à la guerre de 1940-1945. Elle perd des professeurs renommés tels que Robert Regout et Titus Brandsma, prédicateurs résistants qui meurent au camp de Dachau. Même après cela, le recteur Hermesdorf refuse en 1943 de présenter aux étudiants la Déclaration de loyauté exigée par l'occupant. Les bâtiments souffrent du bombardement du par l'aviation américaine.
Années 1950-1980
Nimègue a très vite accueilli plusieurs professeurs de renommée internationale : L.J. Rogier, Anton van Duinkerken, Schillebeeckx.
Le nombre d'étudiants croît de 3 000 en 1960 à 15 000 en 1980. Le nombre de facultés monte à 8 et le domaine Heyendael devient un vrai campus à 3 km du centre-ville.
L'université participe à la vague de démocratisation des années 1960-1970 avec ses réunions tumultueuses et une occupation des locaux.
Depuis 1980
Depuis 1980, l'université cherche à développer la recherche scientifique. Le nombre de facultés est porté à 9 et des recherches ont lieu dans 22 institutions, de nouveaux laboratoires scientifiques et médicaux sont construits. L'université possède un institut de recherches nanométriques et un des quatre aimants les plus forts au monde. Le centre médical universitaire Saint-Radboud (du nom d'un évêque d'Utrecht, patron des scientifiques) est agrandi. En 2004, pour exprimer le lien avec cet hôpital, l'université catholique de Nimègue (KUN) change de nom et devient Radboud Universiteit Nijmegen, (RUN).
Quelques étudiants célèbres
- Dries van Agt, ancien Premier ministre des Pays-Bas ;
- Louis Beel, ancien Premier ministre des Pays-Bas ;
- Jos De Beus, économiste et personnalité travailliste
- Jo Cals, ancien Premier ministre des Pays-Bas ;
- Thom de Graaf, ancien ministre, maire de Nimègue ;
- Toine Heijmans, journaliste et écrivain ;
- Agnes Kant, femme politique socialiste ;
- Victor Marijnen, ancien Premier ministre des Pays-Bas ;
- Hans van Mierlo, ancien ministre et sénateur ;
- Adrianus Johannes Simonis, cardinal archévêque d'Utrecht ;
- Frans Timmermans, ancien ministre des Affaires étrangères, depuis 2014 vice-président de la Commission européenne ;
- Frans van der Hoff, cofondateur de la Fondation Max Havelaar ;
- Rita Verdonk, ancienne ministre de l'Immigration et de l'Intégration et membre du parlement pour le VVD ;
- Gerd Leers, maire de Maastricht.
- Harry Aarts, homme politique
Galerie
- Château Heyendael, côtoyant un bâtiment de l'hôpital universitaire.
- Bâtiment Erasmus, sciences humaines.
- Bâtiment Huygens, sciences naturelles.
- Bâtiment du « Grand aimant ».
- Heyendaalseweg avec les 4 ailes du bâtiment Huygens (à gauche) et le bâtiment Erasmus (à droite).
- Logements étudiants.