Vahiné
La vahiné, prononcé /va.i.ne/, est la femme tahitienne, du tahitien vahine (femme, épouse, concubine, maîtresse) issu du proto-polynésien fafine[1]. Attesté en Europe depuis la fin du XVIIIe siècle, le terme a été considéré comme une icône de l'imagerie européenne vis-à-vis du mythe polynésien pendant plus de deux siècles.
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Ne doit pas être confondu avec Huahine.
Utilisation de l'icône
De par la place particulière qu'occupe la vahiné dans les récits des grands navigateurs du XVIIIe siècle, celle-ci influença les penseurs de l'époque. Nombres d'artistes (dont Paul Gauguin) lui ont également réservé une place de prédilection dans leurs tableaux.
Quelques illustrations :
- John Webber, Poetua (1777), une des premières représentation de femme polynésienne faites par des peintres occidentaux.
- Paul Gauguin, Vahine no te miti, Femme à la mer
- Vahine Moorea, femme de Moorea,
- La Vahiné, paperolles de Rémy Ryan Richards (2012)
En musique
France Gall a chanté (un texte de Michel Berger) sur le thème de la vahiné dans sa chanson éponyme, paru en 1981 dans Tout pour la musique.
Articles connexes
Références
- (ty) « Dictionnaire en ligne tahitien/français », sur le site de l’Académie tahitienne (consulté le )
Liens externes
- "Le mythe de la vahiné", article plus complet et historique sur http://argoul.com/2011/05/22/le-mythe-vahine
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