Valcour Aimé

Valcour Aimé (1798-1867), de son vrai nom François-Gabriel Aimé, était un planteur de sucre et philanthrope de la paroisse Saint-James, premier raffineur de sucre à grande échelle de l'histoire de la Louisiane et propriétaire de la plus grande plantation du territoire, appelée « Le Petit Versailles de la Louisiane ».

Valcour Aimé
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Entrepreneur, propriétaire d'esclaves

Né en 1798 à Opelousas dans la paroisse de Saint-Landry, il était le fils de Francois Aimé II et Marie Felicité Julie Fortier. Valcour Aimé a épousé en Joséphine Roman puis hérita d'une fortune d'environ cent mille dollars et acheta une plantation dans la paroisse Saint-James, qui faisait travailler plus de 200 esclaves[1].

En 1830, une tentative d'utiliser la technique dite du "train de la jamaïque", avec le recours de la vapeur, fut effectuée sans succès sur la plantation du gouverneur André Bienvenu Roman, et des planteurs Valcour Aimé, Shepherd, David Robin, Camille Zeraing, et Kolliday. En 1831, la société Louisiana Sugar Refining Company, tentat à nouveau l'expérience, puis ce fut sur la plantation de M. Morgan, à Plaquemines[2], et Valcour Aimé, suivit comme d'autres planteurs ce mode de transformation, avant de suivre en 1842 Letorey sur sa plantation au Bayou Lafourche, tout comme les planteurs Armand, Lapice, Benjamin, Lesseps, Packwood, et Verloin[3].

Ce fut le premier planteur louisianais qui raffina du sucre sur une grande échelle. Il avait offert à chacune de ses filles une pension de 10 000 dollars par an. Félicie Aimé, la fille de Valcour Aimé, a épousé en 1849 son cousin germain, Alfred Roman (1824-1892), fils du gouverneur de la Louisiane André Bienvenu Roman[4], qui devient avocat puis en 1855 directeur du journal L'Autochtone, soutien du Know Nothing, organisé à la faveur du rejet de l'importante immigration irlandaise de la fin des années 1840 par les classes moyennes anglo-saxonnes protestantes, ce courant fut tout d'abord structuré par une société secrète avant de former un véritable parti en 1854, en rejoignant l'American Party.

Son beau-frère Jacques Telesphore Roman, frère du gouverneur, a fondé en 1837 l'autre grande plantation de la paroisse, Oak Alley Plantation[5]. En 1844, la paroisse Saint-James comptait 21 plantations sur l'une des rives du Mississippi et 39 sur l'autre.

Références

  1. Cabanocey: The History, Customs and Folklore of St. James Parish Par Lillian C. Bourgeois, page 26
  2. (en) Simmonds's Colonial Magazine and Foreign Miscellany, , 552 p. (lire en ligne), p. 227.
  3. Simmonds's colonial magazine and foreign miscellany Par Peter Lund Simmonds, page 227
  4. Edward Larocque Tinker, Les écrits de langue franc̨aise en Louisiane au XIXe siècle : essais biograph. et bibliograph, , 502 p. (lire en ligne), p. 397.
  5. http://www.la-cemeteries.com/HistoricLocations/OakAlleyPlantation.shtml

Liens externes

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