Valentine Adler
Valentine Adler (aussi connu comme Vali Adler) ( – ) est une écrivaine et militante communiste autrichienne[1].
Pour les articles homonymes, voir Adler.
Naissance | |
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Décès |
(à 44 ans) Nour-Soultan |
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Écrivaine, militante |
Partis politiques | |
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Lieu de détention |
Camp du goulag (d) |
Enfance
Valentine Adler est née en 1898 à Vienne en Autriche. Son père est Alfred Adler et sa mère, Raissa Timofeïevna Epstein, fille d'un marchand Juif de Moscou. Elle était la sœur d'Alexandra Adler (en). Elle épousa le journaliste hongrois Gyula Sas[2],[3].
Engagement politique
Adler rejoint le Parti communiste d'Autriche en 1919. Elle le quitte en 1921 pour rejoindre le Parti communiste d'Allemagne. Elle est une fervente partisane du socialisme utopique. Elle est intéressée par l'idée de déménager en Union soviétique en raison de l'état politique de son pays. Comme le Nazisme gagne en influence en Allemagne, son mari déménage à Moscou. Adler s'y installe en 1933[4]. Elle commence à travailler comme éditrice dans une maison d'édition axée autour des émigrants soviétiques. Elle est désabusée par l'Union Soviétique, le climat politique et social changeant et a exprime ses préoccupations à travers ses textes[2].
Arrestation, condamnation et mort
Le , Adler et Sas sont arrêtés et emprisonnés à la Loubianka où ils sont interrogés[3]. Elle est ensuite transférée à la Boutyrka (prison moscovite). Le , elle est condamnée à dix ans de prison pour « activités trotskistes illégales et établissement de contacts avec des groupes trotskistes étrangers ». Ses parents avaient rencontré Léon Trotski quelques années auparavant, ce que le tribunal militaire considère comme le point d'orgue de l'intérêt et de la participation d'Adler à des activités anti-soviétiques. Elle est morte au Goulag d'Astana le [2].
Héritage
En 1952, d'éminentes personnalités publiques dont Albert Einstein demande à l'Union Soviétique les détails sur le procès d'Adler. Jusqu'à cette demande, sa date de la mort était restée inconnue. Elle est réhabilitée le , par la Cour Suprême de l'URSS[2],[5].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Valentine Adler » (voir la liste des auteurs).
- (de) Clara Kenner : Valentine Adler in Brigitta Keintzel, Ilse Korotin (Hrsg.): Wissenschafterinnen in und aus Österreich : Leben – Werk – Wirken. Vienne : Böhlau, 2002 (ISBN 3-205-99467-1), p. 13–15
- « Adler, Valentine (1898–1942) », Women in World History: A Biographical Encyclopedia, sur Women in World History: A Biographical Encyclopedia, Gale Research Inc. (consulté le )
- Margot Adler, Heretic's Heart: A Journey through Spirit and Revolution, Beacon Press, , 40–41 p. (ISBN 978-0-8070-7099-4, lire en ligne)
- http://www.bundesstiftung-aufarbeitung.de/wer-war-wer-in-der-ddr-%2363%3B-1424.html?ID=4007
- http://members.inode.at/777911/html/stalin/adler_v.htm
Liens externes
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