Vera Putina
Vera Putina (en russe : Вера Николаевна Путина, en géorgien : ვერა ნიკოლაევნა პუტინა ), née le , est une femme qui, depuis 1999, déclare que Vladimir Poutine ("Vova") est son fils perdu. Les affirmations de la femme contrastent avec la biographie officielle de Poutine, qui indique que les parents de Poutine sont morts avant qu'il ne devienne président[1],[2].
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Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Вера Николаевна Путина |
Nationalités | |
Activité |
Le Daily Telegraph conclut que bien que la femme puisse tout simplement se tromper ou faire opération de communication, son histoire "identifie les trous dans l'histoire connue du passé de M.Poutine". L'histoire officielle est que ses parents avaient déjà la quarantaine lorsque Vladimir Poutine est né, ce qui laisse un écart de plus de quinze ans avec la naissance de leurs fils précédents, Oleg et Viktor, dont aucun n'a survécu à l'enfance. Les détails des dix premières années de la vie de Poutine sont rares dans son autobiographie, surtout par rapport aux autres dirigeants mondiaux[2].
Vera Putina vit dans le village de Metekhi, à environ 18 kilomètres de Gori, en Géorgie. Elle déclare que le père de Poutine est un mécanicien russe, Platon Privalov, qui a mis Vera enceinte alors qu'il était marié à une autre femme. Un "Vladmir Poutine" a été inscrit à l'école Metekhi entre 1959 et 1960. Les archives montrent que sa nationalité déclarée est géorgienne[2]. Putina épouse ensuite un soldat géorgien, Giorgi Osepahvili. Son mari fait pression sur elle pour qu'elle abandonne Vladimir[1],[2],[3]. En , elle rend "Vova" à ses grands-parents en Russie. Elle pense d'ailleurs que les "parents" basés à Saint-Pétersbourg dont il est question dans la biographie officielle de Poutine ont adopté son fils à ses grands-parents[1],[2],[3].
Grâce à ses contacts, elle apprend que Vladimir est devenu un officier du KGB. En 1999, elle le repère à la télévision[1]. Putina déclare que les Russes et les Géorgiens ont visité son village pour faire pression sur elle pour qu'elle garde le silence. Une institutrice, qui dit avoir enseigné à Vladimir, déclare qu'elle a aussi été menacée. Putina affirme qu'elle est prête à faire des tests ADN[2].
L'accident d'avion du journaliste russe Artyom Borovik (en) coïncide avec le documentaire qu'il réalisait sur l'enfance de Poutine, qui comprenait un reportage sur Vera Putina[1],[2],[4]. Le journaliste italien Antonio Russo aurait également été intéressé par Vera Putina avant son assassinat.[2]
Notes et références
- Vera Putina (archived). Anticompromat.
- Could this woman be Vladimir Putin's real mother?. The Telegraph. 5 December 2008.
- The Geography of Genocide (2009). Allan D. Cooper. p. 227.
- Yuri Felshtinsky and Vladimir Pribylovsky The Age of Assassins: The Rise and Rise of Vladimir Putin, Gibson Square Books, London, 2008, (ISBN 1-906142-07-6), pages 116–121.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Vera Putina » (voir la liste des auteurs).
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