Vermicelles shirataki
Les vermicelles shirataki, aussi appelés nouilles shirataki (白滝), souvent écrit en hiragana しらたき) sont des vermicelles japonais minces, translucides et gélatineux faits à partir du konjac, un tubercule originaire d'Asie[1].
Vermicelles shirataki | |
Lieu d’origine | Japon |
---|---|
Ingrédients | Konjac |
Description et préparation
Les vermicelles shirataki sont un plat traditionnel japonais. Le mot shirataki signifie « cascade blanche » en japonais, rappelant l'aspect de ces nouilles. Composées en grande partie d'eau et de glucomannane, une fibre alimentaire soluble dans l'eau, ces pâtes sont très faibles en glucides assimilables et en calories, et sont relativement insipides par elles-mêmes[2],[3],[4]. Avec seulement 15 calories par portion de 113 g, cet aliment est parfois utilisé pour perdre du poids[5].
Les vermicelles shirataki se retrouvent à la fois sous forme sèche et sous forme humide sur les marchés asiatiques et dans certains supermarchés. La forme humide est emballée avec du liquide. Ils se conservent normalement jusqu'à un an. Certaines marques de ces nouilles requièrent un rinçage ou une ébullition partielle avant de les préparer, car l'eau dans laquelle les pâtes sont emballées a une odeur qui peut s'avérer désagréable pour les consommateurs non habitués.
Les nouilles peuvent également être égouttées et grillées à sec. Cela élimine l'amertume et confère une consistance finale plus similaire aux pâtes. Le grillage à sec consiste à placer les nouilles dans une poêle antiadhésive pendant une minute ou jusqu'à ce que le cuisinier entende un léger bruit de crissement lorsque les pâtes se déplacent. Après cela, elles sont prêtes à être ajoutées à un bouillon ou une sauce[6].
Origine
Les vermicelles contenant du glucomannane proviennent de la racine d'une plante originaire d'Asie appelée konjac (nom scientifique : Amorphophallus konjac). Il est également surnommé « langue du diable » à cause de sa forme particulière[7].
Ito konnyaku et shirataki
La tradition retient deux méthodes de fabrication différentes pour cet aliment. Dans la région du Kansai, au Japon, le ito konnyaku était préparé en découpant la gelée du konjac en minces lanières, tandis que dans la région de Kantō, le shirataki était préparé par extrusion du konjac, vers une solution concentrée de chaux vive[8]. De nos jours, les deux plats sont préparés de la seconde façon. Le ito konnyaku est généralement plus épais que le shirataki, a une section cruciforme et présente une couleur plus foncée. Il est préféré dans la région du Kansai, d'où il est issu.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Shirataki noodles » (voir la liste des auteurs).
- Y. H. Hui, Handbook of Food Science, Technology, and Engineering, Taylor & Francis, (ISBN 9780849398476, OCLC 60550736, lire en ligne), p. 157-11 et 157-12.
- « Shirataki Noodle Recipes: The No-Carb Pasta », (consulté le ).
- (en) « Konjac Shirataki Noodles », sur konjacfoods.com (consulté le ).
- « Why My Fridge Is Never Without Shirataki Noodles (and Yours Shouldn't be Either) », (consulté le ).
- « Les spaghettis tofu Shirataki sous la loupe | Marie Allard | Aliment sous la loupe », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- « How To Cook », sur miraclenoodle.com (consulté le ).
- (en) Laura Dolson, « Shirataki Noodles Nutrition Facts and Health Benefits », (consulté le ).
- (ja) « 「糸こんにゃく」と「しらたき」論争 ».
- Portail de la cuisine japonaise
- Alimentation et gastronomie