Vicente Ulive-Schnell

Fils du dramaturge uruguayen et vénézuélien Ugo Ulive et de la professeure d'université Mercedes Schnell, Ulive-Schnell s'est immergé très tôt dans un environnement intellectuel et bohème. Il a vécu à Londres dans son enfance, alors que sa mère a terminé un deuxième doctorat, s’immergeant dans la vaste carrière de livres écrits en anglais et s’est intéressé à la littérature dans cette langue.

De retour au Venezuela, il a continué à étudier la musique et la composition avant de s'inscrire à l'école de psychologie de l'Université centrale du Venezuela où il obtient son Diplôme double mention psychologie clinique et psychologie sociale. Pendant ses études, il écrit des articles et des essais pour le magazine étudiant Lexicos. En 1999 il contribue à l'organisation de conférences.

En 2001, il décide de poursuivre ses études supérieures à Paris, en France. Là, il travaille dans tous les types d’emplois et commence à faire partie de la vie bohême nocturne parisienne. Toutes ces expériences ont alimenté son roman semi-autobiographique, Histoires d'un ghetto parisien et ont conduit à un Doctorat en Philosophie en 2007 à l'Université Paris-VIII.

Entre 2002 et 2006, il publie trois romans en espagnol, au Venezuela et en Espagne, et est une des plumes emblématiques du journal El Nuevo Cojo Ilustrado publié à New York pour le public latino-américain. Il écrit et réalisé aussi plusieurs courts-métrages pour Niu Image. En 2010, il crée l'événement d'art indépendant, alternatif et spontané Niu Imaginarium, qui est présenté à Paris, Barcelone et Londres.

Son œuvre Caracas Crusade, est rejetée par plusieurs éditeurs qui critiquent le style sombre, nihiliste et asphyxiant des personnages, ainsi leur consommation presque compulsive de sexe et de drogues masquant "les jolies choses" (sic) qui pourraient être écrites sur la ville.

Vicente Ulive-Schnell s'est dit très préoccupé par les liens entre langage et images et par la capacité d'un écrivain de manipuler les mots pour créer des idées et des images qui n'existeraient pas autrement dans la tête du lecteur. Ses études de philosophie du langage, sa revendication précoce de Ludwig Wittgenstein (Anecdotes du déclin de Caracas) et son attention portée au rôle de la musique et de la musique dans le récit constituent une approche particulière de la littérature et des textes en général.

Histoires d'un ghetto parisien est à l'origine écrit en français, mais le traitement brutal et rudimentaire de la langue du gala déçoit l'auteur et l'amène à envisager de modifier le texte.

Cependant, en 2006, l'écrivain et journaliste espagnol Xavier B. Fernández  propose de le montrer à l'éditeur indépendant mexicain Resistencia, qui a publié son roman Kensington Gardens. Pour cela, le manuscrit doit être en espagnol, ce qui amène Ulive-Schnell à s'enfermer dans son appartement pendant dix jours et à produire la traduction complète et réécrite du manuscrit.

• 2004 : Anécdotas de la decadencia caraqueña (Épuisé, réédité en ligne chez Lulu.com).
• 2006 : Caracas cruzada : el solfeo de Caracas, (Fundación Editorial Perro y Rana), (ISBN 9789803963729) (es)
• 2006 : Historias de un arrabal parisino, (Ediciones Idea), (ISBN 9788496740822) (es)
• 2011 : Yo maté a Simón Bolívar, (CreateSpace Independent Publishing Platform), (ISBN 978-1460907948) (es)
• 2011 : Histoires d'un ghetto parisien, Kirographaires Editions, (ISBN 978-2917680230) (fr)[2].
• 2015 : Au pied de la butte, Les Editions Abordables, (ISBN 978-2374310107)

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