Victoire Martin O'Gorman

Le comte Arnold-Victoire-Martin O'Gorman (1743-1815), ou Victoire Arnold Martin O'Gorman, né à la Croix-des-Bouquets en 1743 fut colonel d'infanterie, ancien capitaine de milices de Saint-Domingue et commandant du régiment des chasseurs royaux, puis élu député de Saint-Domingue aux États généraux de 1789[1]. Il était membre du Club Massiac.

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Victor Martin O'Gorman
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Il avait le rang d'écuyer et mousquetaire de la garde du roi, aide de camp du comte d'Argout, gouverneur général de Saint-Domingue, et a épousé le , Catherine-Charlotte de Cauvet.

La famille O'Gorman, installée à Saint-Domingue depuis plusieurs générations, détenait dans la Plaine du Cul-de-Sac deux plantations de sucre. Elle était arrivée en France en 1691 après le Traité de Limerick, et s'était réfugiée à Nantes, où le père fut négociant[2]. Elle possédait une seigneurie à Kilmurry, dans le comté de Limerick[3].

Son père, Jean O'Gorman, était syndic des habitants du Cul-de-Sac en 1741[4] à la Croix-des-Bouquets où il avait épousé une demoiselle créole, de la famille Belin-Duverger. La plantation avait la réputation d'abriter une production d'excellente qualité, dans des volumes très importants[5]. L'exploitation, dotée d'une sucrerie et d'une caférie avait une valeur dépassant 4 millions de livres[6]. Lors du Traité de Whitehall, il passa sous contrôle anglais et en 1809 a fui à la Jamaïque[6].

Sources

Notes et références

  1. M. de Saint-Allais (Nicolas Viton), Ange Jacques Marie Poisson de La Chabeaussière et Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Nobiliaire universel de France, , 566 p. (lire en ligne), p. 430.
  2. Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle, par Patrick Clarke de Dromantin, page 71.
  3. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, page 474.
  4. http://www.ghcaraibe.org/livres/ouvdiv/stmery/stmery-N.html
  5. Au temps des isles à sucre : histoire d'une plantation de Saint-Domingue, par Jacques Cauna, page 178.
  6. La Révolution de Haïtï, par Pamphile Lacroix (vicomte de), Pierre Pluchon, page 498
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