Victor Lejal
Victor-Émilien Lejal ( à Paris 10e[1] - à Paris 10e) est un goguettier, puis chanteur professionnel français de café-concert.
Naissance | |
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(à 52 ans) |
Sépulture |
Cimetière parisien de Saint-Ouen |
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Biographie
Fils d’un petit employé de commerce, il entre en apprentissage chez un imprimeur à douze ans pour subvenir aux besoins de la famille. À seize ans, il commence à chanter dans diverses goguettes. Il quitte l’imprimerie à vingt ans pour débuter en tant que chanteur fantaisiste professionnel à l’Alcazar de Dijon.
Il parcourt alors la province, se rend à l’étranger (Belgique, Maroc, Algérie) où il apprend son métier.
En 1894, il est remarqué par Paulus qui l’engage à Ba-Ta-Clan. Il obtient un franc succès qui lui permet de monter sur les planches de l’Eldorado, des Ambassadeurs. Il fréquente ensuite assidument La Scala à partir de 1897. En 1898, il crée un de ses plus grands succès au Caveau des Innocents, la Marche des Cambrioleurs[2].
En 1901, il est aux Folies-Bergère, puis en 1903 au Moulin-Rouge où il restera trois ans à chanter dans diverses revues. On le revoit par la suite à Parisiana et de nouveau à La Scala à partir de 1905 où il crée La Scie, Le Zipholo[3]. Entre-temps, il chante Chez Fantasio, à la Fauvette, aux Fantaisies-Parisiennes, à la Fourmi, au Jardin de Paris, au Kursaal, à la Mésange, au palais du Travail...
Il est en 1907 et 1908, aux côtés du président Dranem, le vice-président de la maison de retraite des artistes lyriques fondée en 1881 par Jules Pacra[4]. Son activité semble décliner à partir de 1910. Il décède le . Initialement inhumé au cimetière parisien de Pantin[5], il fut transféré en octobre 1916 au cimetière parisien de Saint-Ouen (13ème division)[6], où sa sépulture est toujours visible.
Lucien Lejal
Son fils Lucien Lejal, dit « Lejal fils », est un chanteur fantaisiste, né à Paris le et décédé à Paris le .
Il connaît un certain succès dans les années 1920-1930 et fut un temps vedette au théâtre de la chanson et à la Gaîté-Rochechouart en reprenant en partie les grands succès de son père.
Ré-éditions numériques
- Quand on a travaillé, Anthologie de la chanson française (1900-1920) - l'actualité sociale (direction Marc Robine, 2007, EPM)
- La Marche des cambrioleurs, Anthologie de la chanson française - Les Chansons De L'histoire 1910-1914 (direction Marc Robine, 2004, EPM)
- La sonnerie d'alarme (1910), Chansons ferroviaires - Association pour la Sauvegarde du patrimoine enregistré francophone 1998
Source de l'article
Iconographie
- Alfred Choubrac (1853-1902), Ambassadeurs. Tous les soirs Lejal (affiche 81 × 63 cm, 1890, domaine public) en ligne sur Gallica
Notes et références
- Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 10/4808/1863 (consulté le 1er juin 2012)
- Paroles de Jean Daris sur une musique de Rodolphe Berger. Voir les paroles et la musique sur la base Commons.
- Le Café-concert, François Caradec et Alain Weill, Fayard, Paris, 2007
- Revue Paris qui chante
- « Registre journalier d'inhumation du cimetière parisien de Pantin en date du 20 juillet 1916 (page 27/31) »
- « Registre journalier d'inhumation du cimetière parisien de Saint-Ouen en date du 26 octobre 1916 (page 19/31) »
Liens externes
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