Victor Ségoffin

Victor Joseph Jean Ambroise Ségoffin, dit Victor Ségoffin, né à Toulouse le où il est mort le [1],[2], est un sculpteur et médailleur français.

Victor Ségoffin
Victor Ségoffin à la villa Médicis, à Rome. Photographie anonyme (1901, détail),
Roubaix, La Piscine.
Biographie
Naissance
Décès
(à 58 ans)
Toulouse
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Maîtres
Distinctions
Prix de Rome ()
Liste détaillée
Ordre des Palmes académiques
Pensionnaire de la villa Médicis (d) (-)
Prix de Rome ()
Officier de la Légion d'honneur‎ ()
Œuvres principales
José-Maria de Heredia (d)

Biographie

Étudiant au lycée Pierre-de-Fermat, Victor Ségoffin est admis à l'École des beaux-arts de Toulouse dans l'atelier de Charles Ponsin-Andarahy. En 1887, devenu orphelin il s'engage dans l'armée. Il prend des cours à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris dans l'atelier d'Aimé Millet.

Victor Ségoffin entre en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Jules Cavelier de 1888 à 1894, puis de Louis-Ernest Barrias de 1894 à 1897. Son art est influencé par François Rude, Auguste Rodin et surtout Alexandre Falguière[réf. nécessaire], représentatif de l'école toulousaine. En 1891-1892, il réalise une allégorie de la Charité pour la tombe de son cousin Charles-Denis Ségoffin, philanthrope fondateur d'un refuge contre la faim, inhumé à Courbevoie en 1890 ; la statue en bronze représente une femme tendant un morceau de pain de chaque main. Après plusieurs tentatives, dont la première en 1889, il obtient le second grand prix de Rome en 1895, le premier second grand prix de Rome en 1896 et le premier grand prix de Rome en 1897 pour son plâtre Orphée perdant pour la seconde fois Eurydice, entraînée de nouveau par Mercure dans les régions infernales. Il expose au Salon des artistes français entre 1890 et 1923, et participe à l'Exposition universelle de 1900.

Du au , il est pensionnaire à la villa Médicis à Rome.

En 1920, il est nommé chef de l'atelier de sculpture pour femmes à l'École des beaux-arts de Paris où il exerce jusqu'à sa mort.

Œuvres dans les collections publiques

Récompenses

Distinctions

Hommage

La commune de Toulouse lui a rendu hommage en donnant son nom à une rue.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Luce Rivet, « Victor Ségoffin (1867-1923) », Revue du Comminges, 2e trimestre 1988.
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 445-454.

Liens externes

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