Victor de Chastonay

Victor de Chastonay, né le à Sierre (originaire du même endroit)[1] et mort le , est un juriste et homme politique valaisan. Membre du parti conservateur catholique, il est notamment député au Grand Conseil valaisan et conseiller national.

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Victor de Chastonay
Fonctions
Conseiller national
Législature 10e à 15e
Député au Grand Conseil valaisan
Conseiller communal de Sierre
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sierre
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Sierre
Nationalité Suisse
Parti politique conservateur catholique
Fratrie Jean-Marie de Chastonay
Enfants Joseph de Chastonay
Paul de Chastonay
Diplômé de École de droit de Sion

Biographie

Victor de Chastonay naît à Sierre, commune dont il est originaire, de François Gaspard, médecin et Julie Roten[2]. Il étudie aux collèges de Saint-Maurice et de Sion, puis le droit à l'école cantonale de droit. Après avoir passés ses brevets, il ouvre une étude d'avocat-notaire à Sierre en 1865. Pendant sa carrière, il est notamment l'avocat commis d'office de Farinet, célèbre faux-monnayeur[3].

Il épouse Marie Gabrielle de Courten (fille de Louis de Courten), avec qui il a 3 enfants, dont Joseph, futur conseiller d'État, et Paul, jésuite. Au début de l'automne 1892, il est alité à cause de son diabète[4],[5]. Son état s'aggrave rapidement, et il meurt le 15 novembre.

Victor de Chastonay est le frère de Jean-Marie de Chastonay, qui deviendra Conseiller d'État, et l'oncle d'Oscar de Chastonay (fils de son autre frère Gaspard), qui deviendra également Conseiller d'État[2].

Parcours politique

Victor de Chastonay se présente au Grand Conseil en 1869, pour le district de Sierre. Il est plusieurs fois grand-baillif (président) au cours de ses mandats. Il est également élu à l'exécutif de la ville de Sierre de 1871 à 1874 (il est alors vice-président) et de 1881 à 1888, où il est président[2].

En 1875, il est élu au Conseil national, représentant le Haut-Valais. Il se représente et est réélu six fois, ce qui lui donne l'occasion de siéger dans les principales commissions[6]. Au cours de son parcours politique, il devient figure de proue de la droite catholique-conservatrice[7]. Sa mort le trouve en cours de mandat au National et au Grand Conseil.

En parallèle, il siège également dans le comité suisse du parti conservateur catholique[2].

Notes et références

  1. « Biographie de Victor de Chastonay », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Frédéric Giroud, « Victor de Chastonay » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Ch.-G Arbellay, « Il y a 100 ans mourait Farinet : Défendu par un Sierrois », Le Nouvelliste, , p. 7 (lire en ligne)
  4. « Sierre », Gazette du Valais, , p. 3 (lire en ligne)
  5. « Lettre du Valais », Gazette de Lausanne, , p. 2 (lire en ligne)
  6. H. Bioley, « Éloge funèbre de M. de Chastonay », Gazette du Valais, , p. 2 (lire en ligne)
  7. « M. Victor de Chastonay », L’Ami du Peuple, (lire en ligne)

Liens externes

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