Villa Les Améthystes
La maison dite villa Les Améthystes, anciennement Les Peupliers, est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Dessinée en 1933 par Adrien Grave, son autorisation de construire date de la même année.
Destination initiale |
Villégiature balnéaire |
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Style |
Dissymétrique paquebot |
Architecte |
Adrien Grave |
Propriétaire |
Propriété privée |
Pays | |
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Département | |
Commune | |
Adresse |
23, avenue des Améthystes |
Gare |
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Coordonnées |
47° 16′ 45″ N, 2° 22′ 20″ O |
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Localisation
La villa est située au 23, avenue des Améthystes, dans le lotissement de La Baule-les-Pins et installée en retrait de la rue, au milieu de sa parcelle[1].
Patrimoine de La Baule-Escoublac
La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[2].
Historique
La maison a été construite sur les plans de l’architecte Adrien Grave en 1933 ; son autorisation de construire date du sous le numéro 302[1].
Adrien Grave (1888 - 1953) dessine la gare de La Baule-Escoublac (avec Roger Pons), et de nombreuses villas à La Baule. On lui doit également la décoration intérieure de la villa Ker Souveraine à Pornichet construite sur les plans de Georges Vachon[3] et la création d'une villa de style paquebot à La Rochelle en 1932[4].
Architecture
La villa est bâtie suivant un type dissymétrique paquebot sur deux niveaux[1], son portail présente des colonnes baguées de céramique dorée[5]. Le premier niveau est orné d'une galerie aux colonnes ceinturées de motifs en mosaïques vert émeraude et dorés. Le second présente de larges baies sous une corniche en béton, ornée d’une frise à motifs géométriques courbes de couleur lie de vin et ocre jaune[1]. Une toiture terrasse, signature d’Adrien Grave, couronne l’ensemble d'inspiration Art déco[6].
Voir aussi
Bibliographie
- La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
- Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
- Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
- Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834)
- Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877)
- Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF])
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Les Peupliers », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le ).
- Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
- Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Mimi-Soleil puis Ker Souveraine », sur Patrimoine des Pays de la Loire (consulté le ).
- « Villa style paquebot à La Rochelle », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
- David 1979, p. 38.
- Gallicé et Lancien 2016, p. 44.
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