Villa Majolica

La maison dite villa Majolica est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite vers 1890 par Georges Lafont, il s’agit d’une villa de style dissymétrique créole située dans le lotissement Hennecart.

Villa Majolica
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique créole
Architecte
Georges Lafont
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
Département
Commune
Adresse
8, avenue des Arbousiers
Accès et transport
Gare
Coordonnées
47° 17′ 06″ N, 2° 23′ 28″ O
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de la Loire-Atlantique

Localisation

La villa est située au 8, avenue des Arbousiers, au milieu d’un jardin bordé au nord par l’allée des Frènes, dans le lotissement Hennecart de La Baule-Escoublac[1].

Ce lotissement porte le nom du comte Jules Hennecart, inspecteur de la construction du chemin de fer. Propriétaire de 46 ha de dunes, avec son associé Édouard Darlu, il confie en 1871 la conception du plan d’ensemble à l’architecte Georges Lafont[2], du front de mer jusqu’à l’ancienne gare, alors située à l’emplacement de l’actuel jardin de la Victoire[3]. Le lotissement s’étend de part et d’autre de l’actuelle avenue du Général-De-Gaulle, perpendiculaire à la plage, avec à l’est, le quartier des arbres et à l’ouest, celui des oiseaux[3].

Patrimoine de La Baule-Escoublac

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[4].

Historique

La maison a été construite sur les plans dessinés par Georges Lafont vers 1890[1].

Architecture

La villa est d'inspiration créole, avec une couverture en ardoise ; des combles surplombent un premier niveau, travaillé en véranda. La façade ouest, ornée de mosaïques, est protégée par des lambrequins[5].

Voir aussi

Bibliographie

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006)
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407)
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I)
  • Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834)
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877)
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF])

Articles connexes

Liens externes

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Majolica », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
      2. David 1979, p. 16.
      3. Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
      4. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
      5. Gallicé et Lancien 2016, p. 10.
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