Ville nouvelle (Maroc)
Le principe de ville nouvelle n'est pas une nouveauté de la politique urbaine menée au Maroc. Il remonte au début du XXe siècle, lorsque des « villes nouvelles » (européennes) furent adjointes à des « villes anciennes » (médinas)[1]. Par exemple, l'extension du centre-ville de Rabat, qui constitue aujourd'hui la majeure partie de l'arrondissement Hassan où se situe entre autres l'avenue Mohammed V et le Parlement, est issu de la période du protectorat.
Pour l’article homonyme, voir Ville nouvelle.
Les dernières « villes nouvelles » créées, amenées à devenir « anciennes », font partie d'un vaste programme lancé en 2004, en prévoyant quinze à l'horizon de 2020[2]. Huit ans après, à mi-parcours d'ici 2020, seule l'existence de quatre d'entre elles a pu être constatée : Tamansourt, Tamesna, Lakhyayta et Chrafat[2].
À noter toutefois la construction prochaine d'une éco-cité nommée Zenata, en pleine agglomération casablancaise.
Notes et références
- « Les villes nouvelles au Maroc : Quelles perspectives ? », ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire (consulté le )
- Mohamed Amine Hafidi, « Seules 4 villes nouvelles ont vu le jour », Le Soir Échos, (lire en ligne)
Lien externe
- Selma Zerhouni, « La politique des villes nouvelles au Maroc, présentée au Mipim 2010 », sur www.archimedia.ma, À propos du programme de villes nouvelles lancé en 2004.
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