Virginie Gensel
Virginie Gensel est élue secrétaire générale de la Fédération CGT Mines-Energie depuis . Elle est la première femme à avoir pris la tête de la Fédération mines-énergie de la CGT[1].
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Biographie
Originaire de Lyon, Virginie Gensel est la fille d'un agent EDF syndiqué à la CFDT et d'une mère gardienne d'immeuble. Elle est la mère de deux filles[2].
Après un passage chez Manpower, où elle a occupé son premier emploi à 21 ans, et une formation en BTS action commerciale, Virginie Gensel est entrée chez EDF en 1995 comme commerciale. Elle s'encarte alors à la CGT, comme son grand-père maternel.
En 1997, elle entre à la commission exécutive de la CGT de Lyon, devient membre du groupement national des cadres. En 2000, elle entre au collectif des jeunes[3].
Elle est élue, en 2003, secrétaire générale adjointe de la CGT Mines, avant de succéder à son compagnon Frédéric Imbrecht au poste de secrétaire générale de la fédération en 2010. De leur union naît une fille le [4].
Pendant la campagne présidentielle française de 2012, Virginie Gensel affirme dans une interview accordée au Figaro que l'accord EELV-PS sur le nucléaire est « irresponsable »[5].
Membre du Bureau confédéral de la CGT depuis 2015, responsable de La Nouvelle Vie ouvrière, elle démissionne en [6] du bureau confédéral.
Références
- La rédaction, « L’énergie, « victime de choix politiciens » », sur www.lepopulaire.fr, (consulté le ).
- Frédéric Dayan, « Virginie Gensel, première femme élue secrétaire générale de la fédération », sur cgt.fr,
- Thibaut Madelin, « Virginie Gensel La première femme à diriger la CGT énergie », sur Les Échos,
- Christophe Bys, « Une militante énergétique », sur L'Usine nouvelle,
- « Pour la CGT, «l'accord sur le nucléaire est irresponsable» », sur Le Figaro,
- Démission au bureau confédéral de la CGT, Le Monde.fr, .
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