Vision de Josué, le grand-prêtre

La Vision de Josué, le grand-prêtre est une parabole de l'Ancien Testament. Elle est citée dans le Livre de Zacharie au chapitre 3. Elle aborde par l'entremise de Josué le sujet du retour à la prospérité pour Israël, tout en pointant la lutte entre le bien et le mal.

Le grand-prêtre Josué de la reconstruction du Temple de Jérusalem au retour de la captivité babylonienne des Juifs.

Texte

Livre de Zacharie, chapitre 3 :

« Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. L'Éternel dit à Satan : Que l'Éternel te réprime, Satan ! que l'Éternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? Or Josué était couvert de vêtements sales, et il se tenait debout devant l'ange. L'ange, prenant la parole, dit à ceux qui étaient devant lui : Otez-lui les vêtements sales ! Puis il dit à Josué : Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. Je dis : Qu'on mette sur sa tête un turban pur ! Et ils mirent un turban pur sur sa tête, et ils lui mirent des vêtements. L'ange de l'Éternel était là. L'ange de l'Éternel fit à Josué cette déclaration : Ainsi parle l'Éternel des armées : Si tu marches dans mes voies et si tu observes mes ordres, tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis, et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici. Écoute donc, Josué, souverain sacrificateur, toi et tes compagnons qui sont assis devant toi ! car ce sont des hommes qui serviront de signes. Voici, je ferai venir mon serviteur, le Germe. Car voici, pour ce qui est de la pierre que j'ai placée devant Josué, il y a sept yeux sur cette seule pierre ; voici, je graverai moi-même ce qui doit y être gravé, dit l'Éternel des armées ; et j'enlèverai l'iniquité de ce pays, en un jour. En ce jour-là, dit l'Éternel, maître de l'univers[1], vous vous inviterez les uns les autres sous la vigne et sous le figuier ».

Traduction d'après la Bible Louis Segond.

Interprétation chrétienne

Il y a au moins trois niveaux de lecture possible de cette parabole pour Edward Craig Mitchell, pasteur américain du XIXe siècle. Le premier est le littéral : Yahweh, après avoir jugé Israël trop mauvais, lui pardonne et l'aide à trouver le droit chemin d'un renouveau. Yahweh lui redonne la prospérité tant qu'il respectera ses lois et le culte. Le deuxième niveau de lecture de cette parabole est plus spirituel : c'est la lutte du bien et du mal. L'humain a tendance à suivre Satan c'est-à-dire les aspects égoïstes de sa conscience plutôt que le côté divin qui le pousse au partage et à la justice. De plus, Satan veut que les humains brûlent dans les flammes de l'enfer alors que Yahweh souhaite les racheter et les voir évoluer dans de verts pâturages. Le troisième développement sur la lecture de cette parabole montre que la nouvelle Église chrétienne arrive, et, va succéder à l'Église juive[2].

Références

  1. Ces trois termes sont issus de la traduction d'après la Bible Segond 21; la Bible du Semeur écrit : Le Seigneur des armées célestes
  2. Parables of the Old Testament Explained par Edward Mitchell, édité en 1903, p. 45 « Copie archivée » (version du 1 juillet 2013 sur l'Internet Archive)

Voir aussi

Liens externes

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