Wandercraft
Wandercraft est une entreprise française deep tech commercialisant des robots exosquelettes qui permettent à des handicapés paraplégiques de remarcher. Son principal produit, Atalante, est essentiellement utilisé dans les centres de rééducation[1],[2],[3].
Wandercraft | |
Création | 2012 |
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Fondateurs | Nicolas Simon, Alexandre Boulanger |
Siège social | Paris France |
Activité | robotique, biomécanique, mécatronique, réeducation |
Effectif | ~70 |
Site web | https://www.wandercraft.eu/ |
La société est fondée en 2012 par Matthieu Masselin, Nicolas Simon et Alexandre Boulanger[1].
Technologie
L’exosquelette possède un système de douze moteurs ainsi que douze articulations robotisées qui sont censées permettre d'accéder à douze degrés de liberté. Un calculateur gère 12 000 ordres et 30 000 opérations par seconde. Ses technologies sont supposées permettre de reproduire une marche humaine et naturelle[4],[5]. La version actuelle d'Atalante pèse 68 kg et est utilisable pour des personnes mesurant entre 1,60 et 1,90 mètre. Selon Wandercraft, les algorithmes développés permettent à l'exosquelette de s'adapter à chaque morphologie et pathologie[4],[6].
Pour développer ses technologies, Wandercraft collabore avec des chercheurs de Mines ParisTech (Paris), du Laas - CNRS (Toulouse), de l’université du Michigan et de l’Institut de technologie californien (Caltech) aux États-Unis[4].
Histoire
En 2012, les anciens élèves de l'École polytechnique de Paris, Nicolas Simon et Alexandre Boulanger, fondent Wandercraft et sont rapidement rejoints par Matthieu Masselin.
En 2013, Wandercraft lève 600 000 euros, notamment auprès de Kima Ventures (fonds de Xavier Niel) et CMG Advisory[7]. En 2015, elle lève quatre millions auprès du groupe ECA et d'Innovation Capital[4], avec la participation d’Anaxago (fond de financement participatif)[7]. En 2017, Wandercraft réunit quinze millions d'euros lors d'une deuxième levée de fonds, notamment auprès de Bpifrance, du Groupe Gorgé, et des fonds LBO France et Cemag Invest[4],[8].
En 2020, un exosquelette est livré à l'hôpital de Fondation hospitalière La Renaissance Sanitaire, situé à La Musse, dans l'Eure[9].
La même année, l'entreprise annonce travailler au lancement de ses produits aux Etats-Unis pour 2021 et sa participation en au Cybathlon, les Jeux Olympiques de la robotique[10].
Notes et références
- Isabelle Lesniak, « Rue de Rivoli, la start-up Wandercraft monte son exosquelette », sur Les Échos, (consulté le )
- Valentine Watrin, « Cet exosquelette refait marcher les personnes paraplégiques », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Philippe Baverel, « Paris : cette start-up, en pointe sur les exosquelettes, va recruter 30 personnes », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Julien Cottineau, « Wandercraft commercialise un exosquelette destiné aux personnes à mobilité réduite - L'Usine Santé », L'Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- Florence Pinaud, « Faire marcher les paralytiques », sur La Tribune, (consulté le )
- Alain Guillemoles, « Wandercraft, un exosquelette pour remarcher », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Philippe Guerrier, « Exosquelette : Wandercraft a jonglé entre les fonds et le crowdfunding », sur ITespresso.fr, (consulté le )
- « Wandercraft lève 15 millions d'euros auprès de plusieurs fonds », sur Boursorama, (consulté le )
- Richard Plumet, « Un exosquelette arrive dans un hôpital de l'Eure », sur France 3 Normandie, (consulté le )
- « Exosquelettes: Wandercraft va se lancer aux Etats-Unis », sur Challenges (consulté le )
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