Wei Yingwu
Wei Yingwu (chinois traditionnel : 韋應物 ; chinois simplifié : 韦应物 ; pinyin : Wéi Yìngwù ; EFEO : Wei Ying-wou), né en 737 et mort vers 792, est un poète chinois.
Dans ce nom chinois, le nom de famille, Wei, précède le nom personnel.
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Naissance | |
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Décès |
vers 792 Suzhou (Jiangsu, Chine) |
Activité principale |
poète |
Langue d’écriture | chinois |
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Biographie
Wei Jingwu est originaire de Jingzhao, près de la capitale des Tang Chang'an (actuelle Xi'an). Entre 751 et 755 il sert l'empereur Xuanzong. Il mène alors une vie complètement dissolue et corrompue. Après la mort de cet empereur, il change radicalement de vie, commence des études et devient fonctionnaire. Il est notamment préfet de Suzhou dans le Jiangsu en 788. Il meurt à cet endroit vers 792[1].
Œuvre
Son œuvre poétique comprend plus de cinq cents poèmes. Il fait écho dans certains de ses poèmes aux problèmes politiques et sociaux de son époque, en particulier après la révolte d'An Lushan en 755. Wei Yingwu s'est cependant surtout consacré à la poésie de paysage. Il est un poète faisant partie de l'« école des ermites » et a été comparé à Tao Yuanming. La forme qu'il a le mieux maîtrisée est le wugu, une forme de style ancien en vers de cinq syllabes[1].
Références
- Chang Fu-jui, dans André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 321
Traductions
- Paul Demiéville (dir.), Anthologie de la poésie chinoise classique, Paris, Gallimard, « Poésie », 1962. — Wei Ying-wou, p. 298-301
- François Cheng, Entre source et nuage. Voix de poètes dans la Chine d'hier et d'aujourd'hui, Albin Michel, 1990, rééd. coll. « Spiritualités vivantes », 2002. — Wei Ying-wu, p. 83-86
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