Wenn alle untreu werden

Wenn alle untreu werden est un chant populaire allemand écrit par Max von Schenkendorf en 1814. Il est chanté sur la mélodie d'une marche française « Pour aller à la chasse, il faut être matinal ». Le chant est devenu particulièrement connu hors d'Allemagne, parce qu'il a servi d'hymne à la Schutzstaffel (SS) au Troisième Reich.

La chanson "Wenn alle untreu werden" sous le titre "Erneuter Schwur" dans un livre de commerce allemand.

Dans les années 1960, la chanson trouve un regain de popularité auprès de chanteurs de variété comme Heino[1].

Paroles

Le texte est caractérisé par le mélange de termes nationaux et religieux, une marque distinctive du nationalisme allemand. Quant au mot « Empire » à la dernière ligne, il faut savoir que « Reich », en allemand, signifie aussi bien le Royaume des cieux chrétien que l'État national. Il y a, cependant, plusieurs variantes pour cette ligne.

allemand(de)français


Wenn alle untreu werden,
so bleiben wir doch treu,
dass immer noch auf Erden
für euch ein Fähnlein sei.
Gefährten unsrer Jugend,
ihr Bilder bessrer Zeit,
die uns zu Männertugend
und Liebestod geweiht.

Wollt nimmer von uns weichen,
uns immer nahe sein,
treu wie die deutschen Eichen,
wie Mond- und Sonnenschein!
Einst wird es wieder helle
in aller Brüder Sinn.
Sie kehren zu der Quelle
in Lieb und Reue hin.

Es haben wohl gerungen
die Helden dieser Frist,
und nun der Sieg gelungen,
übt Satan neue List.
Doch wie sich auch gestalten
im Leben mag die Zeit,
du sollst uns nicht veralten,
o Traum der Herrlichkeit!

Ihr Sterne seid uns Zeugen,
die ruhig niederschaun:
Wenn alle Brüder schweigen
und falschen Götzen traun,
wir wolln das Wort nicht brechen,
nicht Buben werden gleich,
wolln predigen und sprechen
vom ewig heilgen Reich!


Même si tous deviennent infidèles
nous resterons bien fidèles,
pour qu’il y ait toujours ici-bas
un petit drapeau en votre honneur,
les compagnons de notre jeunesse,
vous, les images d’un meilleur temps
qui nous a dédiés à la vertu virile
et la mort charitable !

Ne veuillez jamais nous quitter,
toujours être proches de nous,
fidèles comme les chênes allemands,
comme la lune et le soleil !
Une fois, de nouveau, s'illumineront
les âmes de tous frères.
Ils arriveront à la source
en amour et repentance.

Ils ont bien lutté,
les héros de ces jours ;
et alors que leur victoire a réussi,
Satan projette des nouvelles ruses.
Mais comment que devienne le temps
pour nous dans la vie,
tu ne dois point pâlir parmi nous,
ô rêve de la splendeur !

Les étoiles, vous êtes nos témoins,
qui regardez en bas calmes :
Même si tous les frères se taisent
et se confient en fausses idoles,
nous ne voulons jamais rompre la promesse,
jamais devenir comme des garçons !
Nous voulons prêcher et parler
de l'Empire éternel et sacré !

Notes et références

  1. Philippe Lamarque, Schenkendorf, poète de la Sainte-Alliance dans la Revue Napoléon, no 21, juin 2016, p. 61-65

Liens externes

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