White park

Des bovins blancs sont connus depuis la nuit des temps dans les Îles Britanniques.

Cette race en est issue, préservée des croisements par son élevage en autarcie dans des parcs depuis le XIII^e siècle. À partir du XVIII^e siècle, la population est croisée ou remplacée par du bétail sélectionné sur une meilleure productivité.

Au début du XX^e siècle, seuls six parcs continuent leur élevages ; 4 en élevage de bovins domestiqués, 2 en bovins sauvages: Vaynol et Chillingham. Ces deux derniers conduiront à deux races séparées en 1973 lors de la création du RBST (Rare Breed Survival Trust), l'organisme de sauvegarde des races menacées de disparition.

En 1997, l'effectif comprenait 337 femelles et 37 males[1].

96 % des femelles reproduisent en race pure et le nombre d'élevages dépasse 10, autant de signes qui tendent à prouver que la race est sauve.

Durant les années 1930, un petit groupe de bovins est parti en Amérique, au zoo du Bronx[2]. Ils furent vendus à un ranch, le zoo ne souhaitant pas conserver un troupeau d'animaux domestiques. Actuellement, quelques troupeaux perpétuent cet élevage américain.

Elle porte une robe blanche avec des muqueuses noires : mufle, tour des yeux, oreilles, fouet de la queue, sabots. Ses cornes sont en lyre haute. Ce sont des animaux de taille moyenne avec des poids de vache de 650 kg et 1 000 kg pour les taureaux pour 132 et 146 cm respectivement.

Vache à cornage de belle taille

Elle est élevée pour sa viande et son travail d'entretien de l'espace naturel. La viande est savoureuse et tendre. C'est une race rustique, adaptée à l'élevage en plein air total. La vache vêle aisément et le veau grandit vite. La maturité sexuelle est précoce.