William Cecil (1er baron Burghley)

William Cecil, 1er baron Burghley (parfois orthographié Burleigh), né le [2] et mort le [1], est un homme d'État anglais du XVIe siècle.

Pour les articles homonymes, voir Cecil.

Pour les articles homonymes, voir William Cecil.

William Cecil
William Cecil
Fonctions
Lord du Sceau privé
-
Lord-lieutenant de l'Essex
-
Lord trésorier
-
William Paulet (en)
Membre de la Chambre des lords
-
Secrétaire d'État en Angleterre (en)
-
John Boxall (en)
Member of the 1542-44 Parliament
Inconnu
Membre du parlement de 1563 à 1567
Northamptonshire (d)
Membre du parlement de 1559
Lincolnshire (d)
Membre du parlement de 1555
Lincolnshire (d)
Member of the 1547-1552 Parliament
Stamford (d)
Membre du parlement de mars 1553
Lincolnshire (d)
Titre de noblesse
Baron
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
St Martin's Church, Stamford (en)
Domiciles
Formation
St John's College
Stamford School (en)
The King's School, Grantham (en)
Activité
Famille
Cecil family (d)
Père
Richard Cecil (en)
Mère
Jane Heckington (d)
Conjoints
Mary Cheke (d) (depuis )
Mildred Cooke (en) (depuis )
Enfants
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction
Blason
Signature

Biographie

Il est secrétaire d'État sous Édouard VI d'Angleterre puis ministre en chef sous Élisabeth Ire d'Angleterre et grand trésorier d'Angleterre. Il est aussi Sheriff du Rutland

Il est élu deux fois membre du parlement anglais. Il se fait remarquer par la fermeté et l'indépendance de ses opinions, notamment dans son sens de l'État face aux protestants dont il est proche.

Nommé secrétaire d'État par Élisabeth en 1558 à Hatfield Palace, il assemble un parlement où l'on traite d'un plan de réforme dans la religion, et a la plus grande part à l'établissement des 39 articles de 1563 qui forment la base de cette réforme.

En 1588, il conclut un traité avantageux pour l'Angleterre, entre Élisabeth Ire et les États de Hollande. La reine, pour le récompenser de ses services, le fait baron Burghley en 1571. Il est également élevé au rang de chevalier de la Jarretière.

Il s'est fait construire une vaste demeure, dite Burghley House, à la manière d'un palais londonien de l'époque.

Un monument (Cénotaphe mural) lui est dédié dans l'église St Martin de Stamford (Lincolnshire). À la droite de ce monument a été ensuite construit le tombeau de son fils Robert Cecil.

Le mécène

William Cecil est un mécène de l'architecture et des hautes études, même s'il semble s'être moins intéressé à la peinture. Sa maison de Theobalds est peut-être la première en Angleterre à reproduire un modèle italien. Des effigies de Vénus et Cupidon ornent une fontaine de marbre dans la cour, un Vulcain et une Vénus de bronze décoraient la cheminée de la Grande Chambre. William Cecil adorait sans réserve l'érudition et les érudits. Il soutenait financièrement des écoles. Il avait toujours sur lui les Devoirs de Cicéron. Il aimait particulièrement l'histoire, la géographie et l'astrologie. Il protégea l'historien William Camden, et Arthur Golding lui dédia sa traduction d'un texte de Leonardo Bruni sur l'invasion de l'Italie par les Goths. Il commanda des cartes en France et fit peindre des vues de villes européennes dans la grande salle de Theobalds[3].

Descendance

Il a un fils, Robert Cecil, et 3 filles, Anne, Elizabeth et Margaret

Notes et références

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  1. Wallace T. MacCaffrey, « Cecil, William, first Baron Burghley (1520/21–1598) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
  2. Les notices biographiques indiquent généralement comme date de naissance le 13 septembre 1520, cependant la notice de l’Oxford Dictionary of National Biography précise qu'il est peut-être né en 1521[1].
  3. Peter Burke, La Renaissance européenne, Seuil, Points Histoire, 2000, p. 196

Liens externes

  • Portail de l’Angleterre
  • Portail de la Renaissance
  • Portail de la politique britannique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.