William F. Buckley, Jr.

William Frank[1] Buckley, Jr. (né le , mort le )[2] est un essayiste et journaliste conservateur américain. Il a fondé la National Review en 1955 et présenté 1429 numéros[3] de l'émission télévisée Firing Line de 1966 à 1999.

William F. Buckley, Jr.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
William Frank Buckley, Jr.
Nationalité
Américaine
Domicile
Formation
Université Yale
Davenport College (en)
Millbrook School (en)
Activités
Rédacteur à
Père
William Frank Buckley (en)
Fratrie
Patricia Buckley Bozell (en)
Priscilla Buckley (en)
James Lane Buckley
Reid Buckley (en)
Conjoint
Patricia Buckley (en) (de à )
Enfant
Parentèle
L. Brent Bozell III (en) (neveu)
Kate Gray (d) (nièce)
William F. B. O'Reilly (en) (neveu)
Autres informations
A travaillé pour
Propriétaire de
Rex (en)
Religion
Parti politique
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Cheveux
Cheveux gris (d)
Influencé par
Edmond Burgh, Albert Jay Nock, John Chamberlain (en)
Distinctions

Biographie

De père irlandais et de mère suisse, William Buckley vit à Paris lorsqu'il commence sa scolarité à l'école primaire, poursuit ses études à Londres avant de retourner plus tard aux États-Unis. Il parle couramment le français ainsi que l'espagnol.

Il prend part dans les années 1950 à la « chasse aux sorcières » promue par Joseph McCarthy contre les personnes soupçonnées de sympathies communistes. Il dénonce ainsi plusieurs de ses collègues universitaires[4]. Il est à cette époque un admirateur du dictateur espagnol Francisco Franco[5].

Le principal apport intellectuel de Buckley fut de rapprocher le conservatisme politique américain traditionnel du libertarianisme, dégageant le terrain pour le conservatisme américain moderne d'un Barry Goldwater, candidat à la présidentielle, ou de Ronald Reagan. Plus tard, Buckley encouragea les conservateurs à soutenir la baisse des taxes, un gouvernement réduit, des budgets en équilibre et moins de dépenses pour des guerres à l'extérieur.

Il prit cependant ses distances avec George W. Bush, ne croyant pas en la victoire des troupes américaines en Irak et s’inquiétant de la présence de fondamentalistes religieux dans l'entourage du président[5].

Buckley fut connu du public par son livre God and Man at Yale (1951) ; parmi une cinquantaine d'autres livres sur l'écriture, le langage, l'histoire, la politique et la voile, on trouve dans ses œuvres une série de romans mettant en scène l'agent secret de la CIA Blackford Oakes (en). Buckley se désignait en public et en privé soit comme un libertarien, soit comme un conservateur[6],[7]. Il habitait New York et Stamford, et signait souvent des initiales « WFB ».

Pratiquant catholique, il assistait souvent à la messe traditionnelle en latin dans le Connecticut[réf. nécessaire].

Il a été membre de la Skull and Bones, société d'étudiants de l'université Yale.

Il est décoré du Clare Boothe Luce Award (en) par la Heritage Foundation.

Notes

  1. « William Francis » dans la nécrologie « Up From Liberalism », The Wall Street Journal 28 février 2008, p. A16.
  2. Post Chronicle, « William F. Buckley, Jr. Dead: National Review Founder Dies », (consulté le )
  3. The Wall Street Journal, 28 février 2008, p. A16.
  4. Serge Halimi, « Stratagème de la droite américaine, mobiliser le peuple contre les intellectuels », sur Le Monde diplomatique,
  5. « Décès de William F. Buckley », sur Le Monde diplomatique,
  6. C-SPAN Booknotes 10/23/1993
  7. (en) William Buckley, Happy days were here again : reflections of a libertarian journalist, New York, Random House, (ISBN 0-679-40398-1).

Liens externes

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