William Seward Burroughs I
William Seward Burroughs I, né le à Rochester, New York, et décédé le à Citronelle, est l’inventeur d’une machine à calculer, fondateur de la compagnie Burroughs Corporation[1] et le grand-père de l’écrivain beatnik William Seward Burroughs II.
Ne doit pas être confondu avec William S. Burroughs, son petit fils, ni avec William S. Burroughs Jr., le fils de ce dernier.
Pour les articles homonymes, voir Burroughs.
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Biographie
William Seward Burroughs est le fils d’un mécanicien et a travaillé durant son enfance sur de nombreuses machines. Durant sa jeunesse, ses parents ont déménagé vers Auburn, New York, où lui et ses frères furent envoyés dans une école publique. Il décide d’exercer un bon métier, selon les vœux de son père. Une fois ses études secondaires terminées, il entre à la « Cayuga County National Bank of Auburn » où il travaille comme employé de bureau, passant un grand nombre d’heure à effectuer des calculs[2],[3],[4].
C’est à cette époque qu’il commence à s’intéresser à développer une machine à calculer. La banque où il travaillait possédait plusieurs prototypes qui nécessite quelqu’un d’expérimenté afin de pouvoir les utiliser afin d’obtenir des résultats corrects. Burroughs, étant plus attaché à la mécanique en plus de se lasser de sa vie d’employé de bureau, commence à travailler sur sa machine à calculer[5]. Quelques années plus tard, alors que sa santé se dégrade, il est forcé de démissionner.
Au début des années 1880, un médecin lui recommande de partir vivre dans un endroit plus chaud[5], il opte pour Saint-Louis et obtient un emploi dans une fabrique de machine. Grâce à cet emploi, il possède enfin les outils nécessaire afin de fabriquer sa fameuse machine à calculer, dont il a déjà conçu les plans. Burroughs étant très minutieux et précis, allant jusqu’à utiliser un microscope pour marquer ses points ou visser correctement, il a utilisé des matériaux de qualité supérieure et fait ses dessins sur des feuilles de métal. Il a donc inventé une machine à calculer afin de faciliter le travail des employés de bureaux devant faire des calculs. Il faut toutefois préciser qu’il n’est pas le véritable créateur, ce titre revient à Blaise Pascal, mais il fut le premier à en avoir créé une suffisamment facile d’accès pour les gens moyens et à l’avoir commercialisé en grand nombre. Il fonde l'American Arithmometer Company en 1886, qui fut rebaptisé la Burroughs Adding Machine Company[2] en 1904. À cette époque, sa compagnie était la plus importante en matière de machine à calculer aux États-Unis. Puis elle changea encore de nom en 1953[réf. nécessaire] et a fusionné avec Sperry Corporation en 1986 pour donner naissance à UNISYS[6],[7]. En 2011, elle existe toujours ayant même changé de nom pour Burroughs Payment Systems après avoir été vendu au fonds spéculatif Marlin Equity Partner. Il convient de préciser que le fils de Burroughs, Mortimer, père de William II, a vendu les droits de la compagnie en 1929 peu de temps avant le krach pour 200 000 $, ce qui était une somme énorme pour l’époque, ce qui a permis aux Burroughs de survivre à la crise économique. Il est mort à Citronelle le , mais fut enterré au cimetière de Bellefontaine à St-Louis.
Références
- Émission de télévision française Affaire conclue - épisodes diffusés le 12/02/2021 sur RTBF et France 2
- Clarence Monroe Burton, William Stocking et Gordon K. Miller, The City of Detroit, Michigan, 1701-1922, S.J. Clarke Publ. Co., , « The Burroughs Adding Machine », p. 557-562.
- Stephen B. Johnson, American National Biography, Oxford Univesity Press (DOI 10.1093/anb/9780198606697.article.1300230), « Burroughs, William Seward (28 January 1857?–14 September 1898) »
- « Burroughs' adding machine Science: Burroughs burrows his way through », The Hindu, (lire en ligne).
- D'après Carol Parssinen et Bo Hammer, « Case Files: William S. Burroughs », sur The Franklin Institute Awards (consulté le ).
- Calvin Sims, « Burroughs Announces New Company Name », The New York Times, (lire en ligne)
- Lori Ann Levaggi, « Unisys: The Merger of Burroughs and Sperry », Harvard Business Review, (lire en ligne)
Liens externes
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