William Stainton Moses

William Stainton Moses (né le à Donnington près de Lincoln et décédé le à Bedford) est un ecclésiastique et spiritualiste anglais.

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William Stainton Moses
Biographie
Naissance
Décès
(à 52 ans)
Bedford
Nationalité
Formation
Collège d'Exeter
Bedford School (en)
Activité
Autres informations
Religion

Biographie

Fils d'un instituteur, William Stainton Moses fait ses études à la Bedford School, une public school puis à la University College School, un établissement secondaire dépendant de l'Université de Londres et enfin à l'Exeter College, Oxford.

Il est prêtre anglican de 1863 à 1870, plutôt du courant High Church[1].

Dès 1872, il assiste à sa première « séance » et se rend rapidement compte de ses propres capacités médiumniques et s'engage dans le spiritualisme. Il est surtout connu pour son écriture automatique, mais il pouvait susciter des coups, de la lumière, des parfums, de la musique. Il pouvait faire apparaître des objets, matérialiser des mains d'esprits et faire de la lévitation (d'objets et de lui-même). Les esprits avec qui il communiquait étaient supposés être les prophètes Élie, Malachie, Ézéchiel ou Daniel mais aussi saint Jean Baptiste, Platon, Aristote, et plus récents Mendelssohn, Beethoven, Swedenborg, Benjamin Franklin, Napoléon III, le président des États-Unis Garfield ainsi que son maître Samuel Wilberforce. Il publia les résultats de ses expériences de médium dans Spirit Teachings et Spirit Identity qui sont considérés comme la « Bible » du spiritualisme britannique[2]. Il devint le rédacteur en chef de la revue spiritualiste Light.

Cependant, ses réalisations de médium se firent toujours dans un cercle très restreint d'amis très proches : principalement son médecin, la femme de celui-ci et leur fils, les Speer avec parfois la présence d'un autre ami très proche F. W. Percival. Les critiques de Moses évoquent la possibilité d'une sorte d'hypnose collective d'un public favorable[3].

William Stainton Moses essaya longtemps de concilier son intérêt spiritualiste et son anglicanisme. Pour lui, les deux n'étaient pas exclusifs

Avec son ouvrage de 1878, Psychography. A Treatise on One of the Objective Forms of Psychic or Spiritual Phenomena, il est l'inventeur du terme « psychographie » en anglais.

En 1882, il participa à la création de la Society for Psychical Research. La même année, il fonda un Ghost Club qui tenait un dîner mensuel et dont les membres devaient raconter, une fois par an, une histoire de fantôme ou une expérience parapsychologique[2].

De santé plutôt fragile : il décéda de la maladie de Bright en 1892[1].

Annexes

Publications

  • Psychography. A Treatise on One of the Objective Forms of Psychic or Spiritual Phenomena, 1878.
  • Spirit Teachings, 1883
  • Spirit Identity

Bibliographie

  • (en) Janet Oppenheim, The other world : Spiritualism and psychical research in England, 1850-1914, Cambridge, Cambridge University Press, , 1re éd., 503 p. (ISBN 978-0-521-26505-8)

Voir aussi

Notes et références

  1. Oppenheim 1985, p. 79
  2. Oppenheim 1985, p. 77-78
  3. Oppenheim 1985, p. 78-79
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