Willie Chan
Willie Chan, de son vrai nom Chan Chi-keung (陳自強, - ), est un producteur et agent d'acteurs hongkongais connu pour sa longue collaboration avec Jackie Chan, dont il a été l'agent puis le partenaire de production en Asie et Amérique du Nord. Il a également été l'agent du rappeur et acteur Edison Chen.
Nom de naissance |
Chan Chi-keung 陳自強 |
---|---|
Naissance |
États malais fédérés |
Nationalité | Chinoise |
Décès |
Hong Kong |
Profession |
Producteur Agent d'acteurs |
Biographie
Chan sort diplômé de l'East–West Center (en) de Hawaï en 1966 avec une maîtrise en marketing[1]. Il s'installe ensuite à Hong Kong en 1970 pour poursuivre une carrière dans l'industrie cinématographique et devient découvreur de talents et producteur délégué au milieu des années 1970 lorsqu'il rencontre Jackie Chan qui est à l'époque cascadeur. Willie l'aide à obtenir un rôle de premier plan dans La Nouvelle Fureur de vaincre de Lo Wei, qui sort durant la bruceploitation mais sans être un film appartenant à ce genre, et qui est salué comme étant un « suivi » à La Fureur de vaincre de Bruce Lee. Willie montre un vif intérêt pour la volonté et la capacité de Jackie à effectuer des cascades dangereuses[2].
Cela se produit après que Jackie Chan, fatiguée d'une carrière stagnante, ait déménagé en Australie pendant quelques mois pour travailler comme peintre dans une entreprise de construction. Willie l'avait ramené au cinéma en lui obtenant des rôles principaux dans des films pour la société de production de Lo, Lo Wei Motion Picture Company, une filiale de la Golden Harvest. Ces films, parmi lesquels se trouve Le Magnifique, sont cependant des échecs commerciaux et Jackie est alors prêté à un autre producteur, Ng See-yuen, qui lance sa carrière avec Le Chinois se déchaîne et Le Maître chinois. Willie quitte ensuite l'entreprise pour rejoindre la Golden Harvest, occupant le poste d'agent personnel de Chan[2].
Après que Raymond Chow ait définitivement établi la carrière de Jackie Chan avec La Danse du lion, l'acteur se rend aux États-Unis pour tenter de percer sur le marché américain, et étudie l'anglais à l'école de langue Berlitz avec Willie Chan[2].
Après l'échec de la première tentative de Jackie aux États-Unis, Willie revient à Hong Kong pour se concentrer sur la gestion d'artistes. En 1985, il forme l'agence JC qui, à son apogée, représentent 43 acteurs. Dans les années 1990, les triades commencent cependant à acquérir une forte influence dans l'industrie cinématographique de Hong Kong, forçant Willie à participer à des marches contre le gangstérisme dans l'industrie[2].
Dernières années
Dans ses dernières années, Willie Chan co-fonde avec Jackie Chan le studio JCE Movies Limited et travaille aux côtés de Jackie dans sa carrière en Asie et en Amérique du Nord. En 2006, il cesse d'être l'agent de Jackie, laissant la femme de ce-dernier, Joan Lin, reprendre le poste[3]. Durant la 30e cérémonie des Hong Kong Film Awards, Willie reçoit un prix professionnel des mains mêmes de Jackie et de quelques autres acteurs dont il s'est occupé[4].
Il meurt dans son sommeil à Hong Kong à l'âge de 76 ans[5]. Ses funérailles ont lieu le 23 novembre et Jackie Chan, Raymond Chow, et Jacky Cheung portent son cercueil[6]. Son corps est finalement incinéré.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Willie Chan » (voir la liste des auteurs).
- (en) Wing-Sze Lee, « Remembering star-maker Willie Chan, the late producer who helped Jackie Chan rise to fame », sur South China Morning Post, (consulté le )
- Neil Western, « The Man With the Plan: Willie Chan », sur www.jackiechankids.com (consulté le )
- (en) « Willie Chan, 76, Jackie Chan's manager and 'brother', dies », sur The Straits Times, (consulté le )
- « Low-budget Gallants wins big at HK film awards », sur CBC, (consulté le )
- (en-US) Michael Cheang, « Willie Chan, Film Producer Who Discovered Jackie Chan, Dies », sur Star2.com, (consulté le )
- (en) « Jackie Chan and Jacky Cheung were pallbearers at Willie Chan's funeral », sur The Straits Times, (consulté le )
- Portail du cinéma
- Portail de Hong Kong