The Wall Street Journal
The Wall Street Journal est un quotidien national américain qui traite de l'actualité économique et financière sous un angle conservateur, créé à New York par Dow Jones and Company.
Pour les articles homonymes, voir Wall Street (homonymie).
The Wall Street Journal | |
Pays | États-Unis |
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Langue | Anglais |
Périodicité | Quotidienne |
Genre | économique et financier |
Prix au numéro | 2 $ |
Diffusion | 2,4 million ex. (mars 2013[1]) |
Fondateur | Charles Dow, Edward Jones et Charles Bergstresser |
Date de fondation | |
Éditeur | Les Hinton |
Ville d’édition | New York |
Propriétaire | News Corporation (2007 à 2013) News Corp (depuis ) |
Rédacteur en chef | Robert Thomson |
ISSN | 0099-9660 |
Site web | wsj.com |
Il est le quotidien économique et financier le plus vendu au monde et sa diffusion aux États-Unis a désormais dépassé celle du quotidien généraliste USA Today depuis .
Son nom vient de Wall Street, au centre du district financier de New York. Il a été fondé le par Charles Dow, Edward Jones et Charles Bergstresser. Il a obtenu 33 prix Pulitzer[2].
Début , le journal a été racheté par le groupe News Corporation de Rupert Murdoch pour 5 milliards de dollars[3]. À partir de 2013, il est contrôlé par News Corp, issu de la scission du groupe éponyme.
Histoire
Jusqu'à 1889, le journal originel de la bourse de New York, Wall Street, s'appelait le Customers' Afternoon Letter (Lettre de l’après-midi des clients littéralement).
Son site internet wsj.com est le plus grand site business au monde avec plus de 1,2 million d'abonnés payants.
Éditions internationales
Il existe une édition paneuropéenne et une édition pan-asiatique du Wall Street Journal. À la différence de l'édition nationale du Wall Street Journal, les éditions internationales ont adopté un format compact depuis .
La diffusion du Wall Street Journal Europe est de 75 896 exemplaires, celle du Wall Street Journal Asia de 85 822 exemplaires par jour du lundi au vendredi[4].
En , une enquête du Guardian montre que les chiffres de publication du WSJ Europe sont truqués (environ 41 % des journaux vendus n'étant pas effectivement achetés) et que certains articles sont écrits afin de promouvoir les activités d'un client. Le directeur exécutif de WSJ Europe, supposé à l'origine de ces pratiques, démissionne[5].
Le , le Wall Street Journal Europe publie sa dernière édition en format papier en Europe [6].
Concurrents
Il n'y a que deux quotidiens nationaux aux États-Unis, le Wall Street Journal et USA Today. Le Wall Street Journal compte donc aussi parmi ses concurrents des quotidiens régionaux, parmi lesquels le New York Times.
Le Wall Street Journal Europe est quant à lui concurrent direct du quotidien anglais Financial Times de Londres[7].
Ligne éditoriale
Défenseur d'une libre-entreprise sans limitation, le Wall Street Journal a soutenu des figures controversées d'Amérique latine, parmi lesquelles le Chilien Augusto Pinochet, le Péruvien Alberto Fujimori, l'Argentin Jorge Rafael Videla et le Brésilien Jair Bolsonaro, dont le néolibéralisme est vanté malgré leur autoritarisme. Le journal, qui les juge moins nocifs que les dirigeants socialistes du continent, écrit ainsi au sujet du général Pinochet à sa mort en 2006 : « Il est responsable des morts et des tortures qui ont eu lieu sous son égide, mais si Salvador Allende avait réussi à transformer le Chili en un autre Cuba, beaucoup plus auraient pu mourir »[8].
Dans ses pages « Opinions », le journal donne de la visibilité, des années 1990 aux années 2010, aux discours niant la réalité ou l'origine anthropique du réchauffement climatique, tels ceux de Fred Singer et Frederick Seitz visant à discréditer la science et certains scientifiques[9],[10],[11],[12].
Site web
Selon Alexa, le site web wsj.com est le 132e site web le plus populaire aux États-Unis[13].
Notes et références
- (en) « Total Circ for US Newspapers » [archive du ], Alliance for Audited Media (consulté le ).
- (en-US) Emily Steel, « Wall Street Journal Wins Pair of Pulitzers », WSJ, (lire en ligne, consulté le ).
- « Murdoch s'offre Dow Jones », Le Journal du dimanche, 1er août 2007
- Source : Audit Bureau of Circulation, janvier/juin 2009.
- (en) « Wall Street Journal circulation scam claims senior Murdoch executive », The Guardian, 12 octobre 2011.
- « C'est la fin du Wall Street Journal version papier en Europe », sur L'Echo, (consulté le ).
- The Wall Street Journal Courrier International.
- « Le soutien du « Wall Street Journal » à Bolsonaro au Brésil s’inscrit dans la tradition du quotidien », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Naomi Oreskes et Erik M. Conway (trad. Jacques Treiner, préf. Stéphane Foucart), Les Marchands de doute [« Merchants of Doubt »], Le Pommier, (1re éd. 2010) (ISBN 978-2-7465-2273-2), p. 384-389, 394.
- (en) Benjamin Horton, Chris Roberts, Ernst Schrama, Keven Roy, Stefan Rahmstorf et Emmanuel Vincent, « Wall Street Journal commentary grossly misleads readers about science of sea level rise », sur climatefeedback.org, Climate Feedback, .
- (en) Dana Nuccitelli, « The Wall Street Journal keeps peddling Big Oil propaganda », The Guardian, (lire en ligne).
- (en) Steve Mirsky, « Prime Time Fox News and WSJ Editorial Climate Coverage Mostly Wrong », Scientific American, (lire en ligne).
- « wsj.com Competitive Analysis, Marketing Mix and Traffic - Alexa », sur alexa.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- Sites officiels : (en) www.wsj.com, (zh) cn.wsj.com et (ja) jp.wsj.com
- Ressources relatives à la recherche :
- (en) NLM Catalog
- (mul) Scopus
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