XC 11000
Les XC 11000, surnommés Pauline ou Charentaise, forment une série de 19 autorails commandés par différentes compagnies ferroviaires françaises avant d'être intégrés aux effectifs de la SNCF.
Exploitant(s) | Anciennes compagnies puis SNCF |
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Désignation | XC 11000 |
Surnom |
Pauline Charentaise |
Type | autorail |
Motorisation | 1 moteur diesel |
Composition | 1 élément |
Construction | 1933-1934 |
Constructeur(s) | Entreprises industrielles charentaises |
Nombre | 19 |
Mise en service | 1933-1934 |
Période de service | 1933-1952 |
Retrait | 1952 (service commercial) |
Affectation | Lignes secondaires |
Écartement | standard (1 435 mm) |
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Carburant | Gazole |
Moteur thermique |
CLM type 85 LC3 80 ch |
Puissance |
59 kW à 1500 tr/min |
Tare | 18,5 t |
Longueur HT | 14,8 m |
Accès | 2 portes latérales |
Capacité | variable selon aménagement |
Places assises | 50 ou 60 pl. |
Climatisation | Non |
Vitesse maximale | 90 ou 85 km/h |
Ils constituent la première série d'autorail à moteur Diesel française.
Prototype
Les Entreprises industrielles charentaises travaillent en collaboration avec la Société de l’aluminium français pour concevoir un nouveau type d'autorail léger destiné aux lignes ferroviaires à faible trafic sur demande de la compagnie du Midi dont le directeur, Jean-Raoul Paul, a inspiré le surnom de Pauline pour cette série[1],[2].
Le prototype de cet autorail est présenté le .
Engin de série
La construction de sa caisse fait appel à des tôles d'aluminium et à du duralium et un moteur Diesel est choisi pour la traction de l'engin[1].
Répartitions des commandes
D'autres compagnies françaises se montrent intéressées par cet autorail et passent également commande auprès des EIC.
Alsace-Lorraine | État | PLM | Midi puis PO-Midi | |
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Immatriculation | Inconnue | ZZ 24007, 24008, 24011, 24012[3],[4] | ZZC 70 F 101 à 103[5],[6] ZZC 70 F 1 à 4[7],[8] | ZZtJ 23601 à 8[9],[10] |
Nombre | 1[11] | 4 | 3[12] 4 | 8 |
Livrée d'origine[13] | Inconnue | Grenat avec toit blanc et jupe verte | Bleu et gris | Possiblement crème et bordeaux puis bleu foncé ou rouge et gris |
Autorail en livrée du réseau de l'État. Autorail en livrée de la compagnie du PLM. Autorail en livrée de la compagnie du Midi (supposée). Autorail en livrée de la compagnie du PO-Midi.
À la SNCF
À la création de la SNCF, les 19 Paulines sont intégrées au parc de la nouvelle compagnie, numérotées d'abord ZZC 11000 et réparties dans les régions Ouest, Sud-Ouest et Sud-Est[1].
La série est renumérotée XC 11000 en 1948[1]. Certaines unités reçoivent la livrée autorail de la SNCF (rouge rubis et gris puis rouge et crème) tandis que d'autres conservent leur livrée d'origine jusqu'à leur radiation[13].
Les exemplaires ex-État sont affectés au dépôt d'Alençon[1].
Les unités ex-PO-Midi sont hébergées par le dépôt de Mont-de-Marsan avant d'être mutées en 1946 à Alès, dont le centre autorail accueillait déjà les exemplaires ex-PLM[1].
Les autorails du dépôt d'Alès sont finalement tous mutés au dépôt de Laroche-Migennes à partir de 1949 où les huit dernières unités restant encore aux inventaires sont radiées en 1952.
Le XC 11006 est un temps épargné du ferraillage car il est utilisé en tant qu'autorail d'accompagnement du train palpeur de tunnels de la SNCF[14]. Après une carrière d'une vingtaine d'années, ce dernier exemplaire de la série est finalement détruit dans les années 1970 au dépôt de Château-du-Loir[1].
Autorail en livrée rouge rubis et gris. XC 11006 démotorisé en livrée rouge et crème.
Aucun exemplaire du premier autorail français à motorisation Diesel n'a été préservé.
Modélisme
Image externe | |
Photographie d'une Pauline Midi. | |
En HO, le XC 11000 a été reproduit par l'artisan Interfer sous forme de kit puis sa reproduction statique a été intégrée à la collection Michelines et autorails des éditions Atlas.
Notes et références
- « Autorails XC 11000 », Loco Revue, , p. 351 (lire en ligne).
- Daniel Vauvillier, « Le concept autorail », Ferrovissime, , p. 36 (lire en ligne).
- Renumérotés ZZ 24301 à 24304.
- M. Nicolet, « Les automotrices des chemins de fer de l'État », Revue générale des chemins de fer, (lire en ligne).
- Renumérotés ZZC F 101 à 103.
- « ZZC 70 F 101 à 103 puis ZZC F 101 à 103 », sur WikiPLM (consulté le ).
- Renumérotés ZZC F 1 à 4.
- « ZZC 70 F 1 à 4 puis ZZC F 1 à 4 », sur WikiPLM (consulté le ).
- Renumérotés ZZEt 23601 à 8.
- « ZZtj 23 601 à 23 608 », sur WikiMidi (consulté le ).
- Revendu au PLM en 1934.
- Dont un exemplaire ex-AL.
- « La garde-robe de Pauline », Loco Revue, , p. 407 (lire en ligne).
- Jehan-Hubert Lavie, « Précision sur la Pauline XC 11006 », sur ferrovissime.com.