XYZ (film)

XYZ, également titré XYZ - Antoine et Marie, est un film pornographique français, réalisé par John B. Root et sorti en 2000.

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XYZ
John B. Root et Ovidie dans une scène du film.
Source iconographique de la page : explicite-art.com
Réalisation John B. Root
Acteurs principaux
Sociétés de production JBR Média
Pays d’origine France
Genre Film pornographique
Sortie 2000
Durée 90 minutes

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Deux amoureux d'une vingtaine d'années, Antoine (Titof) et Marie (Ksandra), entretiennent des relations compliquées. Marie accuse notamment Antoine de trop s'intéresser aux autres filles. Après une dispute, les deux jeunes gens se séparent pendant quelques jours : dans l'intervalle, chacun vit de son côté diverses aventures sexuelles...

Fiche technique

  • Titre original : XYZ
  • Titre alternatif : XYZ - Antoine et Marie
  • Réalisateur : John B. Root
  • Scénariste : John B. Root
  • Production : JBR Média
  • Distribution DVD : Marc Dorcel
  • Musique : Noël Akchoté
  • Directeur de production : Patrick David
  • Lumière : René-Jacques Defoix
  • Costumes et décors : Saskia
  • Montage : Fred Bonnafous
  • Son : Danny Stocker
  • Durée : 90 minutes
  • Date de sortie : 2000
  • Pays d'origine : France
  • Genre : pornographie

Distribution

Les acteurs Titof, Ksandra, Ovidie et Sebastian Barrio dans des scènes du film.

Autour du film

Avec XYZ, John B. Root réalise un film X qui utilise des ressorts comparables à ceux d'une comédie romantique. Selon le témoignage du réalisateur, le point de départ du film s'inspirait du couple formé à l'époque par l'acteur Titof et l'actrice Ksandra, de « leurs relations tumultueuses, leurs engueulades et les réconciliations permanentes ». Les personnages ont été imaginés pour eux, mais les deux acteurs « se sont si bien identifiés à leurs rôles qu’ils se sont réellement séparés, en plein milieu de la semaine du tournage. Aïe. Il a salement morflé, Titof, et ça a donné à son interprétation d’Antoine une gravité rimbaldienne, une profondeur qui ont transformé ce petit vaudeville en une presqu’émouvante chronique sentimentale »[1].

Le critique Jean-François Rauger, dans Le Monde, voit dans ce film un exemple intéressant d'imprégnation du porno par le cinéma d'auteur : « en confiant à ces comédiens (...) des rôles sans doute proches de leur propre vie, en traquant un certain naturel, John B. Root accroissait le potentiel de son film, piégeait une part de vérité qui nourrissait les scènes directement érotiques »[2]. Christophe Lemaire, dans l'ouvrage Le Cinéma X, estime qu'avec ce film, « John B. Root a prouvé qu'il était possible de faire [dans le porno] une vraie œuvre de fiction où les acteurs jouent aussi bien qu'ils font l'amour, cette comédie ressemblant littéralement à un film d'Éric Rohmer, scènes de sexe en plus »[3].

Notes et références

  1. John B. Root, Des intenses scènes de cul rimbaldiennes, explicite-art.com, 8 décembre 2003
  2. Jean-François Rauger, Virginie Despentes, ses acteurs et ses hardeurs, Le Monde, 7 juin 2000
  3. Christophe Lemaire , in Le Cinéma X, La Musardine, 2012, page 456

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