Xavier de Sade

François-Xavier-Joseph-David de Sade (, Eyguières - , Paris), est un homme politique français.

Pour les autres membres de la famille, voir Maison de Sade.

Xavier de Sade
Fonction
Député français
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Paris
Nationalité
Activité

Biographie

Il appartenait à une branche de la famille du marquis de Sade, et était fils d'un savant numismate qui fut élu député aux états généraux de 1789, mais dont l'élection fut invalidée, et qui émigra en .

Le jeune Xavier de Sade alla achever ses études à Londres, et rejoignit sa famille à Rome. Il entra au service de l'Angleterre, collabora à l'Ambigu, journal rédigé à Londres par Peltier de Nantes, puis revint en France en 1812, et vécut dans la retraite à Condé-en-Brie.

Conseiller général de l'Aisne depuis 1816, il publia en 1822 les Réflexions sur les moyens propres à consolider l'ordre constitutionnel en France, qui le mirent en vue.

Élu, le , comme candidat constitutionnel, député du grand collège de l’Aisne, il se déclara pour la liberté de l'enseignement, fut rapporteur de plusieurs commissions, et fut membre de celle qui rédigea l'Adresse des 221, qu'il vota.

Réélu, le , il se rallia à la monarchie de Louis-Philippe, tout en opinant souvent avec l'opposition dynastique.

En , il fait partie des fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.

Il obtint sa réélection successivement jusqu'à sa mort en 1846.

Il parla sur l'application du jury aux délits de presse, sur les crédits de l'expédition d'Alger, sur la garde nationale, sur l'adjonction des capacités.

Membre de la commission chargée d'examiner la loi électorale après la révolution de 1830, il contribua à faire descendre le cens d'éligibilité à 500 francs et le cens électoral à 200 francs.

Il vota contre l'hérédité de la pairie, s'éleva contre l'état de siège, en 1832, demanda (1833) le renvoi du journal la Tribune devant les tribunaux ordinaires, réclama l'abolition du serment politique, et combattit les lois de , de disjonction, de dotation et d'apanage. Il fut de ceux qui se prononcèrent, en 1845, contre l'indemnité Pritchard.

Sources

Lien externe

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