Yoland Cazenove
Yoland Cazenove (Buzet-sur-Baïse, - Orléans, [1]) est un céramiste français dont l'atelier est installé dans l'ancienne gare de Dry (France) dans le département du Loiret et la région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Cazenove.
Yoland Cazenove travaille le grès à haute température (1 400 °C) et les reflets métalliques ou lustres.
Toutes ses cuissons s’effectuent au bois, dans les trois fours construits par ses soins.
Biographie
Yoland Cazenove est né le à Buzet-sur-Baïse, au lieu-dit Campech (Lot-et-Garonne) dans une famille de cultivateurs[2].
Après sa scolarité à l'école primaire de Buzet puis à l'école primaire supérieure d'Aiguillon, il aida ses parents à la ferme entre 1929 et 1935[3].
Dès son enfance, il s'adonne à la course cycliste à la belle saison et en hiver, au cyclo cross. Il puisa à plusieurs reprises dans ce répertoire iconographique pour créer certains décors de ses poteries.
De son premier mariage en 1938, avec Victoria Albentosa-Garcia, républicaine espagnole réfugiée en 1937, naît le , un fils prénommé Francis, dans la ferme familiale, au lieu-dit Campech, à Buzet-sur-Baïse. Victoria décède à la ferme en , elle est inhumée au cimetière de Buzet. Francis Cazenove décède à Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) le le jour de la Sainte Victoria, dans sa 79ᵉ année, il repose au cimetière de Lacapelle-Biron (Lot-et-Garonne).
En 1944, Yoland se marie avec Gabrielle Drugeault, une institutrice originaire de Baule dans le Loiret. Femme brillante, elle est reçue première au concours de l'école normale primaire.
En 1947, le couple s'installe aux Choux (Loiret) où Gabrielle vient d'être mutée. Ils ont eu quatre enfants, Stéphane né en 1948, Olivier né en 1951, Sylvestre né en 1955 et Pâquerette, née en 1957[2].
En 1953, Gabrielle est mutée à Dry (Loiret). C'est là qu'Yoland installe son atelier dans l'ancienne gare du village, mise à sa disposition par M. De la Rochetterie, le maire de l'époque. Il construit trois fours sur le terrain communal situé au bord de la route départementale 951. Cette date marque le véritable début de la carrière de céramiste de Yoland Cazenove[2].
En 1965, Gabrielle est mutée à l'école du Jardin des Plantes à Orléans. Yoland enfourche son vélo chaque matin pour se rendre à son atelier qui se trouve dorénavant à 18 km du domicile familial.
En 1983, Cécile Cazenove, la Maman de Yoland, décède. C'est un véritable choc pour cet enfant rendu unique à la suite du décès de son jeune frère dans les premières années de sa vie. Cécile est inhumée au cimetière de Buzet juste à côté de Victoria, sa 1ʳᵉ épouse. Il crée des plaques émaillées où figurent leurs noms, elles sont apposées sur leur sépulture respective.
En 1984, à l'âge de 70 ans, Yoland découvre la marche athlétique grâce à son ami Antony Vair-Piova[4], l'un des meilleurs marcheurs français entre 1975 et 1985, qui organisait des randonnées à Meung-sur-Loire. Grâce à son goût prononcé de la compétition, il va progresser très rapidement. Il s'engage dans des marches quasiment chaque dimanche sur sa distance favorite le 30 km[4]. Puis, il se lance dans la préparation de grandes épreuves nocturnes telles que Bourges-Sancerre (après 57 km sur les flancs du piton sancerrois) ou La Source-Chambord (60 km au cœur de la Sologne arrivant au pied du château). Lors de sa dernière participation en 1997, il a parcouru les 60 km en 10 heures 30 [5](soit une moyenne de 6,70 km/h)[4], une très belle performance pour un homme de 83 ans[4]. Malheureusement, l'arthrose eut raison de ses deux genoux et le poussa à mettre un terme à sa carrière de marcheur, après une ultime marche nocturne de 20 km, la 10' édition du rallye Paris Tour-Eiffel en 1997. Il répétait tout le temps " c'est le drame de ma vie"[5].
Le , Gabrielle est emportée par la maladie. Inhumée au cimetière de Lailly-en-Val, Yoland a réalisé une admirable tombe en céramique avec les empreintes des mains de ses proches et de ses nombreux amis fidèles.
Le jeudi , Yoland Cazenove s’éteint au Centre Hospitalier d'Orléans La Source à l'âge de 95 ans[1]. Il repose au cimetière de Lailly-en-Val (Loiret).
Parcours artistique
Formation de peintre
Depuis sa plus tendre enfance, Yoland s'adonne au dessin non sans se faire remarquer de ses différents instituteurs. Lors de son service militaire à Sathonay, entre 1935 et 1937, il obtient une permission spéciale pour suivre régulièrement les cours du soir de modèle vivant à l'école de tissage de Lyon. Il y prend le goût du portrait. À son retour, peu motivé par la perspective de devenir agriculteur, il intègre l'école des Beaux-Arts, section « affiches-publicité ». Sa situation matérielle très difficile. À cette époque, il conçoit des panneaux publicitaires pour les vitrines de grands magasins (« Au Bon Marché ») et dessine de nombreux portraits pour gagner sa vie[2].
En 1941, il rencontre le peintre agenais Jean Torthe qui lui fait découvrir à la peinture impressionniste d'Auguste Renoir ou Jean-Baptiste Camille Corot. Pour affiner sa culture picturale, il fréquente assidûment le Musée des Beaux-Arts d'Agen où il admire surtout l'autoportrait de Francisco de Goya, remarque la beauté des lustres qui mettent en valeur les faïences hispano-mauresques. Il apprécie également les œuvres de Rembrandt[2].
Il utilise essentiellement les techniques du pastel et de l'encre de Chine dans ses premières œuvres. Il réalise beaucoup de portraits et de paysages dont on peut percevoir l'influence marquée de Van Gogh et de l'école de Pont-Aven[2].
Premiers pas dans la céramique
À son arrivée dans le Loiret, il poursuit son activité de peintre, mais peine de vendre ses paysages et ses portraits. Sur les conseils de sa seconde femme qui au cours de stages CEMEA a pratiqué un peu la poterie modelée à la main, il commence à s'intéresser à la céramique[2].
L'Exposition de céramiques de Pablo Picasso à la Maison de la Pensée Française qui se déroula du au , est une véritable révélation pour Yoland, car ces œuvres allient subtilement la terre et le trait. Il va se documenter auprès des potiers de Saint-Amand-en-Puysaye et lit attentivement le livres traitant de céramique à la bibliothèque de Montargis[2].
Il construit son premier four dans le jardin de l'école des Choux et « bûcheronne » pour l'alimenter. À la tuilerie Berger à Argent-sur-Sauldre il se procure des plaques d'enfournement et d'importants conseils.
C'est un apprentissage en autodidacte jalonné de nombreux échecs[6].
En 1950, la rencontre avec Francine Delpierre, Diato et R. Duncan est décisive. Ils l'incitent à modeler « fin ». Dès lors, il adopte la technique du colombin aplati qu'il va pousser très loin puisque certaines œuvres sont translucides. Ils les comparent lui-même à des coquilles d’œuf.
L'année 1953 est une année charnière dans sa carrière. En effet, son installation dans l'ancienne gare de Dry, à la suite de la mutation de sa femme dans l'école du village, marque l'abandon définitif de la peinture. Il commence la construction du « grand four », un four à bois avec une chapelle d'1,5 m3 à flamme renversée. Il permet la cuisson des grès de grand feu à des températures situées entre 1 350 à 1 400 °C[2].
Il décide d'abandonner tous les matériaux industriels issus du commerce à l'exception des montres réfractaires.
En 1965, il construit un second four à grès de petit volume qui lui permet de multiplier les essais d'engobes et d'émaux[2].
En 1975 il édifie son troisième four, un petit four tunnel à bois pour la réalisation de pièces en raku[2].
Sources d'inspiration
Yoland Cazenove s'est forgé une impressionnante culture artistique et en particulier une excellente connaissance de l'histoire de la céramique mondiale grâce à ses innombrables lectures dans les bibliothèques orléanaises et parisiennes, dont la bibliothèque Forney[2]. L’éclectisme de ses sources d’inspiration allant des centres de création japonais majeurs aux céramistes français contemporains en passant par la céramique chinoise, les lustres hispano-mauresques, la céramique précolombienne, … est une des caractéristiques majeures de l'œuvre de Cazenove et qui en fait toute son originale singularité. De plus, on peut noter l'imbrication inextricable de ses influences qui se côtoient subtilement parfois dans une même pièce. Les inscriptions calligraphiées au charbon de bois sur les planches jouxtant la chapelle de son grand four (ici en gras), nous permettent de deviner l'incroyable richesse, mais également la complexité de l'univers de Yoland.
Le Japon[7],[8].
Yoland apprécie beaucoup la vision japonaise de la céramique, qui est en quête du beau dans la conception d'objets simples pour apporter au quotidien, richesse et plaisir, voire une certaine spiritualité. Le potier japonais est, sa carrière durant, à la recherche de la pièce exceptionnelle en mettant l'accent sur l’asymétrie et l'irrégularité. Cette idée explique en partie, que la céramique soit considérée comme un art majeur au Japon, à l'égal de la peinture ou la sculpture contrairement à l'Occident.
Les six fours japonais : Seto, Tokoname, Echizen, Rokkôyo, Shigaraki, Tanba et Bizen. Ces fours ont été construits à l’époque de la céramique médiévale Sueki et sont les 6 villes historiques de « l’art du feu » au Japon[8].
L'école de céramique japonaise de Satsuma est née au début du XVIIᵉ siècle.
Hagi : Hagi-yaki produit dans la préfecture de Yamaguchi.
Karatsu (Karatsu-yaki) : produit dans la préfecture de Saga. Originaire du XVIᵉ siècle et grandement influencée par les potiers coréens, c'est la poterie la plus produite du Japon occidental.
Un proverbe japonais expose la hiérarchie des modèles en céramiques pour la cérémonie du thé, prouvant que Cazenove avait l’œil avisé : « D’abord, Raku, en second lieu, Hagi, troisièmement, Karatsu ».
Iga et Honnami Koetsu (1558-1637), calligraphe, peintre, céramiste et décorateur japonais qui est le fondateur de l'école d'art Rinpa.
Les potiers français.
- Jean-Joseph Carriès (1855-1894) sculpteur et céramiste à mi-chemin entre le naturalisme et le symbolisme, qui adopta la technique du grès à partir de 1888 après avoir installé son atelier à Saint-Amand-en-Puisaye[9].
- Clément Massier (1844-1917) potier français et fondateur de l’industrie céramique moderne de Vallauris.
- Emile Decoeur (1876-1953)
- Emile Grittel (1870-1953)
La céramique chinoise[10].
Ses visites régulières du musée Guimet (Paris) lui permettent de découvrir la céramique chinoise. Il découvre notamment les céramiques de l'époque Song. Il s'éprend pour les céladons et les somptueuses couvertes.
Les lustres hispano-mauresques[7].
C'est une passion très ancienne puisqu'elle remonte à l'époque de l'observation des lustres hispano-mauresques du Musée des Beaux-Arts d'Agen[2].
La céramique précolombienne[9],[11]
La découverte de la céramique précolombienne au musée de l'Homme est une véritable révélation pour Yoland[11]. À cette occasion, il découvre également l'art océanien. Ces arts primitifs lui ont inspiré à la fois des formes assez épaisses (coupes, cylindres, etc.) et des masques, mais également des motifs décoratifs qui ornent ses céramiques tels que des spirales ou des animaux.
La nature[9]
Yoland entretenait une véritable relation charnelle avec la nature. Cette dernière lui fournissait à la fois les matières premières indispensables à la création de ses œuvres : les argiles (il mélangeait les différentes argiles qu'il glanait inlassablement un peu partout en France, mais principalement dans le Lot-et-Garonne) [12]- le bois (pour construire ou alimenter ses fours) - les roches (qu'il broyait et mélangeait pour obtenir ses couvertes) - l'eau qu'il puisait à la force de ses bras dans son puits qu'il a avait creusé seul -…
Les pérégrinations avec sa femme Gabrielle ou ses marches quotidiennes étaient pour lui autant de moments qui lui permettaient de repérer des argiles ou de ramasser des fleurs, des pommes de pin, des cailloux[13], (dont son atelier regorgeait) qui par la suite devait lui inspirer une forme ou un décor.
Les innombrables heures passer à bûcheronner notamment en forêt domaniale de Boulogne (Chambord) [14] ou dans le pré de la gare pour fendre ou recouper ses bûches aux dimensions des alandiers de ses fours, étaient autant d’instants passés à admirer les écorces de pin grignotées par les vers et formant ainsi des réseaux de galeries au graphisme inimitable. Ces écorces étaient soigneusement sélectionnées puis entreposées avant d'être exploitées par Yoland pour créer des décors incomparables.
Processus de création[15]
1ʳᵉ étape : élaboration du modèle de la pièce (dessin de la forme et du modèle) puis du gabarit en carton aux dimensions de l'objet achevé pour accompagner le modelage.
2ᵉ étape : préparation de l'argile. Après avoir prélevé de la terre, elle est lavée, séchée au soleil puis broyée finement. Les argiles sont ensuite mélangées entre elles, alliées à de la chamotte et ou du kaolin en fonction de la destination de cette terre (Grès, raku, lustres, reflets métalliques, etc.).
3ᵉ étape : modelage. La terre, une fois prête, est battue pour éliminer toutes les bulles d'air. Yoland roule puis aplatit des colombins d'argile qu'il assemble à l'aide de barbotine.
4ᵉ étape : incrustation du décor. Après avoir moulé une empreinte sur un tesson d'argile fraîche, il l'applique sur le corps de la pièce à l'aide de barbotine.
5ᵉ étape : séchage. Les pièces sont entreposées plusieurs semaines dans la grande gare.
6ᵉ étape : biscuitage. Première cuisson à 900 °C.
7ᵉ étape : engobage. Pose de l'engobe sur les pièces.
8ᵉ étape : seconde cuisson à 1 350 °C.
9ᵉ étape : émaillage.
10ᵉ étape : troisième cuisson à 1 350 à 1 400 °C.
À partir de cette étape, le processus de création varie selon les techniques (Grès procelaineux, raku, lustre, reflets métalliques, etc.)[15].
Yoland pouvait procéder à 4 ou 5 cuissons, exceptionnellement davantage pour une pièce, tant que le résultat ne lui convenait pas[8].
Autres productions
Les cartes de vœux.
Chaque nouvelle année était l'occasion pour Yoland d'adresser une carte de vœux à tous les personnes qui comptent pour lui. Au mois de décembre, il élaborait un motif incluant l'année à venir dans une série de dessins préparatoires puis une fois le motif retenu, il le gravait à l'aide d'une gouge d'abord sur une plaque de linoleum. Par la suite, il abandonna cette technique au profit de la gravure sur du bois. Ensuite, il faisait tirer ces cartes dans l'atelier de Jean-Jacques SERGENT est un éditeur et un imprimeur typographe français installé à Cléry-saint-André[16].
Expositions
- 1942 : Première participation au Salon des Artistes français avec le portrait au pastel intitulé La vieille Thérèse.(PARIS)
- 1950 :
- Dépôt d’œuvres à la galerie M.A.I. (PARIS)
- Exposition de dessins et de céramiques à la galerie Gréco (BORDEAUX)
- 1952 : Exposition de dessins et céramiques au Musée de BEAUGENCY. C'est à cette occasion qu'Yoland rencontre son grand ami, le galeriste Robert MUSSON (le ) [17]
- 1953 : Exposition des grès à la galerie Grange (LYON)
- 1961 :
- Première exposition à la galerie Musson (Orléans)
- Autres expositions à la galerie Musson : 1966 - 1973 - 1978 - 1983 - 1988
- 1962-1964-1967 : Participe au concours international de céramique de Faenza (Italie)
- 1966 : Salon des Artistes Orléanais dont il est devenu sociétaire.(Orléans)
- 1970 : Exposition de dessins anciens et céramiques au C.R.D.P. d'Orléans, dans le cadre du Salon des A.O. (Orléans)
- 1976 : Exposition à la galerie Capazza (Nançay)
- 1987 : Exposition à la galerie Epona, (PARIS)
- 1988 : Yoland Cazenove - Rétrospective 1950-1986. Musée des Beaux-Arts (Orléans). Du au .
- 1991 : Collection Fina Gomez : 30 ans de céramique contemporaine. Musée des Arts décoratifs. Du au
- 1992 :
- Exposition à la galerie Leonelli (Lausanne, Suisse)
- Exposition à la galerie Capazza (Nança)
- 1994 : Exposition à la galerie Epona, (PARIS)
- 1998 :
- Yoland Cazenove, la Magie du Feu. Musée des Beaux-Arts. (Orléans). Du au . Cette exposition présente 54 céramiques appartenant aux collections des musées d'Orléans dont 40 issues du don de Marcel GAUTHIER, grand collectionneur et ami fidèle de Yoland[18].
- Le bois, le feu, l’émail. Musée Bernard-Palissy - Saint-Avit. (LACAPELLE-BIRON)
- 1999 : Exposition intitulée l'énigme Bleue du temps à l'espace Pierre Cardin (PARIS). Exposition conçue et réalisée par la galerie Capazza. Du au .
- 2000 : Exposition à l’espace culturel Bertin Poirée (PARIS). Du 3 au
- 2002 : Exposition à la galerie PIERRE (PARIS)
- 2003 :
- Collection céramique 1992-2002. Musée Bernard-Palissy - Saint-Avit. (LACAPELLE-BIRON)
- Exposition à la Maison de la céramique contemporaine (Giroussens)
- 2004 : Invité d'honneur du Grès contemporain (SAINT-AMAND-EN-PUISAYE)
- 2005 :
- Exposition à la galerie PIERRE (PARIS)
- Biennale de céramique : Invité d'honneur (LE GRAND PRESSIGNY).
- Exposition à la Galerie Guy Royan (SAINT-AUBIN-CHATEAUNEUF)
- Exposition à la galerie du Lavoir (CLAMART)
- Le Grès contemporain (SAINT-AMAND-EN-PUISAYE)
- 2006 :
- Exposition à la galerie Capazza (Nançay)
- Exposition au maison de l'outil et de la pensée ouvrière (TROYES)
- Terres de Feu, 40 céramistes contemporains à Brest… Musée des Beaux-Arts de Brest (du au .
- Le Grès contemporain (SAINT-AMAND-EN-PUISAYE)
- 2007 :
- Exposition à la maison de la céramique, Centre culturel Chalosse-Tursan (Samadet)
- Le Grès contemporain (SAINT-AMAND-EN-PUISAYE)
- 2008 :
- L'art de la Terre et du Feu-Hommage à Yoland CAZENOVE. 101e Salon des A.O. (ORLÉANS)
- Artiste invité SEL (SÈVRES)
- Exposition dans l'atelier d'Evelyne BOINOT (PARIS)
- Biennale de céramique (PRÉVELLES / TUFFE / MALICORNE)
- Le Grès contemporain (SAINT-AMAND-EN-PUISAYE)
- 2009 : Salon des Antiquaires (ORLÉANS). Du 6 au
Collections
Certaines pièces de Yoland Cazenove sont conservées dans de nombreux musées français
- Musée national de céramique[19],[20]. SÈVRES (Hauts-de-Seine)
- Musée des Arts Décoratifs[21]. PARIS (Paris)
- Musée des Beaux-Arts[22]. ORLÉANS (Loiret)
- Musée Bernard-Palissy - Saint-Avit. LACAPELLE-BIRON (Lot-et-Garonne).
- Musée du Grès. SAINT-AMAND-EN-PUISAYE (Nièvre)
- Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie Joseph-Déchelette. ROANNE (Loire)
Plusieurs institutions étrangères exposent également quelques-unes de ses pièces :
- Art Institute of Chicago. CHICAGO (États-Unis)[23].
Bibliographie
Ouvrages de référence
- Yoland Cazenove, Des reflets métalliques - François ESPAGNET et Patrick H. MULLER - Editions La Revue de la Céramique et du Verre - 2009.
- Cinquante ans de Céramique française, 1955-2005. Une collection nationale - Antoinette FAY-HALLE - Editions de la Réunion des musées nationaux - 2005
- La Céramique de Yoland Cazenove - Mémoires de la Société d’agriculture, belles-lettres, sciences et arts d'Orléans - Robert MUSSON - Série VI, tome 3, p. 129-137 - 1994.
Catalogues d'exposition
- Yoland Cazenove - Rétrospective 1950-1986. . David OJALVO et Marielle ERNOULD-GANDOUET. Musée des Beaux-Arts. (ORLÉANS). 1988
- Collection Fina Gomez : 30 ans de céramique contemporaine. Sous la direction d’Yvonne Brunhammer & Marie-Laure Perrin (Auteurs) - Musée des Arts décoratifs (Éditeur) - 1991
- Yoland Cazenove, la Magie du Feu. Eric MOINET et Catherine GORGET. Musée des Beaux-Arts. (ORLÉANS).
- Le bois, le feu : l’émail - Jean GIREL - Musée Bernard-Palissy - Saint-Avit. LACAPELLE-BIRON - 1998
- Collection céramique 1992 – 2002 - Ariane Grenon - Jean Girel - Jacqueline Lerat - Jean Biagini - Isabelle Perrin - Marie-Catherine Rey - Jean-François Juilliard - Musée Bernard-Palissy - Saint-Avit. LACAPELLE-BIRON - 2003.
- Terres de Feu, 40 céramistes contemporains à Brest… Michel LE GENTIL - Musée des beaux-arts (BREST) - 2006.
- L'art de la terre et du feu - Catalogue du 101e Salon des A.O. 2008.
Notes et références
- Gautier A, Hommage unanime du monde de la culture à Yoland Cazenove, décédé à l'âge de 95 ans, La République du Centre, 13 juillet 2009, p. 4
- David OJALVO et Marielle ERNOULD-GANDOUET., Yoland Cazenove - Rétrospective 1950-1986., Musée des Beaux-Arts (ORLÉANS), , p. 76-79
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER -, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques, Editions La Revue de la Céramique et du Verre - 2009., , p.15, p.21
- J. DUCHENE, « Yoland Cazenove à grands pas », La République du Centre,
- « Questions d'actualité. Randonnée nocturne La-Source-Chambord. », La République du Centre.,
- Jean-Louis Derrenne, « Retour à la terre... », L'art de la terre et du feu - Catalogue du 101e Salon des A.O., , P.13
- Jean-Louis Derrenne, L'art de la terre et du feu - Catalogue du 101e Salon des A.O., , p.13
- C. Gorget., « Yoland Cazenove. La magie du feu. », L'art de la terre et du feu - Catalogue du 101e Salon des A.O., , p.10
- J.F. JULLIARD, « Les A.O. célèbrent la céramique d'art à Orléans. », L'Art de la terre et du feu., , P.12
- J.F. JULLIARD, « Les A.O. célèbrent la céramique d'art à Orléans. », L'Art de la terre et du feu, , P.12
- David OJALVO et Marielle ERNOULD-GANDOUET., Yoland Cazenove - Rétrospective 1950-1986., , p.11 et 77
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques,, Editions La Revue de la Céramique et du Verre, , p.11
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques,, Editions La Revue de la Céramique et du Verre, , p.30,31 - 80,81,82,83, p.30-31
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques,, Editions La Revue de la Céramique et du Verre, , p.15, p.15
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques, Editions La Revue de la Céramique et du Verre, p.51 à 63
- François ESPAGNET et Patrick H. MULLER, Yoland Cazenove, Des reflets métalliques, Editions La Revue de la Céramique et du Verre ., , p.96
- R. Musson, « souvenirs de rencontres avec Yoland Cazenove », L'art de la terre et du feu - Catalogue du 101e Salon des A.O., , P.15-16
- Eric MOINET et Catherine GORGET, Yoland Cazenove, la Magie du Feu, Musée des Beaux-Arts. (ORLÉANS).,
- « Musée national de céramique »
- « RMN »
- Musée des Arts Décoratifs. http://collections.lesartsdecoratifs.fr/vase-132
- « Portail Joconde du ministère de la Culture. »
- « Art Institute of Chicago »
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) Art Institute of Chicago
- (de + en) Artists of the World Online
- (nl + en) RKDartists
- Portail de la céramique
- Portail de Lot-et-Garonne